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A.Dumas Les Francais a Naples (piece inedit)
DUMAS ALEXANDRE Pere: (1802-1870) French Writer whose works include The Three Musketeers. A rare and excellent Autograph Manuscript in the hand of Dumas, 82 pages, large 4to, n.p., n.d., being the manuscript of two chapters of his work Les Français à Naples (1862), in French. An unusually cleanly written rare manuscript, unsigned and apparently inedited. The first chapter contains thirteen scenes and the second chapter contains four scenes. The manuscript includes all dialogues and full text of his work, including the personages Emma [Hamilton], Teresa, Championnet, Le Prince, etc.. An excellent and lengthy manuscript in the hand of his author Alexandre Dumas. Very small age tone to some page borders, otherwise G to VG       La San Felice is a late work by Alexandre Dumas published in 186, Teresa, 5. It reports on the enthusiasm of the people of Naples at the arrival of the French army, the creation of the Neapolitan republic, then the terrible repression and massacres which followed the monarchical restoration. In April 1861, Alexandre Dumas discovered the archives of the Neapolitan monarchy and he planned to create “a work which would not be without importance for the Cause". From these archives several works will be published. First, a history of the monarchy of Naples: Storia di Borboni di Napoli, published from May 1862 to February 1864 as a supplement to L'Indipendente, and partially translated into French under the title Les Bourbons de Naples, this manuscript being part of it. Essentially composed of documents, this text traces the history of the monarchy, specifying certain events and in particular the ephemeral Neapolitan Republic. The writer takes up a project already mentioned ten years earlier, that of the life of Lady Hamilton and, in particular, her role with the Queen of Naples, Marie-Caroline, and Nelson during the events of 1798- 1799.
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A.Dumas L'Hotel de la Rose d'or Manuscrit autographe signe
A.Dumas   L'Hotel de la Rose d'or  Manuscrit autographe signe Manuscrit autographe signé, Littérature étrangère. L'Hôtel de la Rose d'or par Charles Spindler (nouvelle), [1853]; un volume grand in-fol. de 21 pages montées sur onglets, reliure demi-cuir de Russie noir, dos lisse avec titre doré. Manuscrit complet de cette traduction d'une nouvelle de l'écrivain allemand Karl Spindler (1796-1855) publiée dans le journal Le Mousquetaire des 20, 21 et 22 décembre 1853 (nos 31 à 33), sous la rubrique «Littérature étrangère». La nouvelle, écrite en 1832, relate les malheurs survenus à une famille d'aubergistes de Nuremberg, dont la descente aux enfers, commencée par des dettes, se poursuit inexorablement: mauvaise santé, accidents, enfant illégitime, suicide... Le manuscrit, rédigé par Dumas à l'encre brune sur de grands feuillets de papier bleuté, a été signé deux fois par Dumas; il présente quelques ratures et corrections. Alexandre Dumas a également inscrit à la fin du texte le nom de l'auteur «Ch. Spindler» et la mention: «Traduction du Comte Max de Goritz». Ce collaborateur et factotum de Dumas, qui le considérait comme son «traducteur ordinaire», rencontré à Bruxelles en janvier 1853, se faisait passer pour un noble Hongrois poursuivi par la police autrichienne; arrêté par la police en avril 1854, il était en fait un escroc et dangereux aventurier juif allemand nommé Mayer.
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DUMAS père (Alexandre)  Manuscrit autographe signé intitulé «Le Prince Napoléon»
DUMAS père (Alexandre) Manuscrit autographe signé intitulé «Le Prince Napoléon»
DUMAS père (Alexandre). Manuscrit autographe signé intitulé «Le Prince Napoléon». [Mai 1862]. 5 . in-folio, signature bi ée , traduction anglaise jointe , le tout placé sous portefeuille à dos à nerfs de demi-chagrin brun     1° Interno Le Prince Napoléon. Le prince Napoléon Jérôme est aujourd’hui un homme de 38 à 39 ans.  C’est De toute la famille Napoléon, celui dont le type se rapprochent le plus de celui du 1er empereur. Vue de côté surtout la tête est très belle, et a tous les caractères d’une médaille antique. Vus de face, les yeux sont beaux, profonds, pleins d’éclairs. Le prince Napoléon est le fils de Jérôme Bonaparte, l’ancien roi de Westphalie, le seul  qui soit accouru répondu en 1815 à l’appel de l’Empereur. Il lui donna tout ce qu’il possédait son épée et sa fortune. 14 millions furent versés par lui dans les caisses du Trésor. C’était tout ce qui lui rapportait de ses épargnes royales. À Vaterloo, chargé  de se rendre maître du domaine d’Hougoumont, il se battit comme un simple soldat et reçut une blessure légère. Une seconde blessure eût, probablement, été mortelle, si la balle ne se fût applatie sur la poignée de son épée.  En 1842, le prince Napoléon, élevé chez son oncle, le roi de Wurtemberg, donna sa démission au moment où la guerre de Syrie fit croire à une coalition contre la France. Il se rappellait qu’il était prince français avant tout. Il revint près de son père à Florence, ce fut là qu’il acheva son éducation.  Cette éducation fut celle de l’exil,  sérieuse, intelligente, humanitaire. Le prince Napoléon sait beaucoup d’autant mieux que ce qu’il sait ne lui a pas été montré, mais a été appris. Quelque tems avant 1848, il rentra en France et  après avoir de loin étudié les choses il étudia de près, les hommes.  Sa nature possède une grande puissance d’assimilation : l déteste le mensonge, pousse la franchise parfois jusqu’à la brutalité. Son horreur pour tout ce qui est agiotage et spéculation est devenue proverbiale en France.  Pour qu'il vous tende la main, il faut avoir soi-même les mains nettes. Lors de la Révolution de 1848 - il fut représentant du peuple. - de là  datent ses liaisons avec tout ce qui fut, et demeura honorable dans l’opposition. Devenu prince impérial le prince Napoléon ne fut  le centre d’aucune camarilla. Ses amis politiques furent : Girardin et Bixio. Ses amis littéraires et artistiques, tout ce qu’il y eut  de distingué dans les lettres et dans les arts. Il a fait deux grands voyages auxquels on s’est efforcé de donner des significations qu’ils n’avaient pas. L’un au pôle Nord, voyage scientifique et dont il a apporté un musée curieux qui fut exposé au Palais-Royal. L’autre en Amérique, voyage social et humanitaire et dont il n’avait rien à rapporter, ses idées démocratiques étant au moins, aussi avancées que celles des Américains. Appelé au Sénat, il y a pris en toute circonstance la défense de l’Italie - et dans deux splendides discours a révélé une éloquence et une force de raisonnement qu’on ne lui connaissait pas. Aujourd’hui le prince Napoléon vient à Naples sans aucun intérêt personnel. Nous pourrions l’affirmer, si cette affirmation n’avait pas l’air de vouloir prétendre à une intimité que nous n’avons pas. Mais nous ne dirons pas non plus qu’il soit attiré par une simple  […] de famille. Non la question de Naples est trop importante, et trop compliquée - le prince Napoléon est un personnage trop considérable dans le monde pour qu’il fasse un voyage, dicté par de simples devoirs de gendre à beau-père. Le prince Napoléon vient voir Naples de ses yeux, et la juger avec son esprit. De retour en France nous sommes parfaitement sûr que son voyage ne sera pas perdu pour les / Napolitains /Italiens.  Comme tous les hommes supérieurs, et qui ne craignent pas d’être effacés par leur entourage, la Maison du prince se compose d’hommes éminament intelligents. Ses aides de camp sont non seulement des hommes de guerre, mais des hommes de lettres et de sciences. Tous les amis d’Italie désiraient depuis longtems que le prince Napoléon fît un voyage à Naples. Leur désir est réalisé. Alex Dumas * « Il principe Napoleone », L’Indipendente, Anno III, n. 100,  4 mai 1863.  * Sur l’autographe, la signature est barrée : dans l’imprimé italien l’article n’est pas signé.  
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Alexandre DUMAS   2 manuscrits autographes signes, Le Cours d’ֹEmile Deschanel  I
Alexandre DUMAS 2 manuscrits autographes signes, Le Cours d’ֹEmile Deschanel I
Alexandre DUMAS pere. 2 manuscrits autographes signes, Le Cours d’ֹEmile Deschanel I et II, [1852-1853] ; 10 pages et quart in-fol. et 7 pages in-fol., decoupיs en bandes pour l’impression (marques au crayon rouge de l’imprimeur). Article ecrit pour lancer les cours de littיrature franחaise du proscrit ֹmile Deschanel (1819-1904), au Cercle des Arts de Bruxelles, et publiי dans L’Independance belge du 19 mars 1852 ; il porte, comme le second, des corrections autographes d’Eֹmile Deschanel. Dumas ouvre son article par des souvenirs de la « soiree litteraire » ou il fit la connaissance de Deschanel, chez Victor Hugo, vers la fin de la monarchie de Juillet. Il fait l'eloge de la femme du poete, organisatrice d’une loterie d’autographes au profit des croches, et decrit la contribution charitable de la duchesse d’Orleans. Il rappelle aussi l’arrestation et l’incarcיration de Deschanel, lors du Deux-Decembre, et fait des voeux pour qu’il y ait « un Dieu pour les proscrits »... Le second article est envoye huit mois et 37 volumes (dont Dumas dresse la liste) plus tard. Ce « second article sur mon ami Deschanel » retrace sa carriere dans l’enseignement (Louis-le-Grand, Normale, cours pour des « femmes du monde » a Paris), et dans la presse (poesies, lecons). Puis Dumas se lance dans des developpements sur l’origine de la poesie et la litterature du Moyen ֲge... Il conclut par ce voeu : « Dieu donne une heureuse navigation au radeau de l’exile ! »...
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Alexandre DUMAS   2 manuscrits autographes signes, Le Cours d’ֹEmile Deschanel  II
Alexandre DUMAS 2 manuscrits autographes signes, Le Cours d’ֹEmile Deschanel II
Alexandre DUMAS pere. 2 manuscrits autographes signes, Le Cours d’ֹEmile Deschanel I et II, [1852-1853] ; 10 pages et quart in-fol. et 7 pages in-fol., decoupיs en bandes pour l’impression (marques au crayon rouge de l’imprimeur). Article ecrit pour lancer les cours de littיrature franחaise du proscrit ֹmile Deschanel (1819-1904), au Cercle des Arts de Bruxelles, et publiי dans L’Independance belge du 19 mars 1852 ; il porte, comme le second, des corrections autographes d’Eֹmile Deschanel. Dumas ouvre son article par des souvenirs de la « soiree litteraire » ou il fit la connaissance de Deschanel, chez Victor Hugo, vers la fin de la monarchie de Juillet. Il fait l'eloge de la femme du poete, organisatrice d’une loterie d’autographes au profit des croches, et decrit la contribution charitable de la duchesse d’Orleans. Il rappelle aussi l’arrestation et l’incarcיration de Deschanel, lors du Deux-Decembre, et fait des voeux pour qu’il y ait « un Dieu pour les proscrits »... Le second article est envoye huit mois et 37 volumes (dont Dumas dresse la liste) plus tard. Ce « second article sur mon ami Deschanel » retrace sa carriere dans l’enseignement (Louis-le-Grand, Normale, cours pour des « femmes du monde » a Paris), et dans la presse (poesies, lecons). Puis Dumas se lance dans des developpements sur l’origine de la poesie et la litterature du Moyen ֲge... Il conclut par ce voeu : « Dieu donne une heureuse navigation au radeau de l’exile ! »...
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A.Dumas  '' Le Fléau de Naples ''  manuscrit
A.Dumas '' Le Fléau de Naples '' manuscrit
DUMAS Alexandre père (1802-1870). DUMAS Alexandre père (1802-1870), écrivain et homme de théâtre. Manuscrit '' Le Fléau de Naples '' sur papier bleu (recto seul). 31 feuillets numérotés 1 à 33 avec les feuillets 16 et 17 manquants (supprimés par Dumas) et ajout contrecollé sur le feuillet 18 recouvrant une partie annulée. Reliure postérieure (bradel demi-maroquin bleu nuit à coins). '' Naples a un beau ciel, un air limpide, une mer azurés - à part son vent du nord et son vent du sud, son atmosphère est à peu près irréprochable ... mais Naples a un fléau qui gâte tout cela. Est-ce le typhus, le choléra, la peste jaune. Tout cela ne sont que des restes et j'ai dit un fléau. Naples a la mendicité. Oh le paradis terrestre avec la mendicité de Naples, ce serait l'Enfer ... ''. Suit une longue description de la mendicité que Dumas a rencontrée partout à Naples. '' La première chose qui saute à la gorge du voyageur qui touche le quai de la douane, c'est la mendicité ... d'abord en douanier ... ensuite le soldat qui vous présente ses armes si vous avez un beau ruban à votre boutonnière ou seulement un paletot propre ou des bottes vernies, vous tend la main ... voir Naples et mourir. Pauvre touriste, tu me fais peine ! ''. Il cite les endroits dans lesquels on peut aller, en les dénigrant systématiquement à cause de la mendicité qui y règne : '' C'est en effet la plus charmante promenade de Naples si rien ne la gâtait ... Votre voiture est tout à coup enveloppée par une inexplicable manoeuvre stratégique - non pas des bouquetières comme à Florence ... mais de sales bouquetiers qui s'accrochent à votre voiture - montent sur le marchepied ... ''. Et Dumas de conclure : '' Oui je m'en irai, oui, je partirai, oui, je m'enfuirai, j'aime mieux les glaces de la Sibérie, j'aime mieux les sables du Sahara, j'aime mieux le mistral, j'aime mieux le Shirocco ... j'aime mieux tout cela que Naples avec son golfe, son ciel, son atmosphère - et sa mendicité ''. Chapitre XVIII de Causeries
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A. DUMAS père. Manuscrit autographe signé, Dimanche 4 mai – 11 heures du soir, [1862]
A. DUMAS père. Manuscrit autographe signé, Dimanche 4 mai – 11 heures du soir, [1862]
Alexandre DUMAS père. Manuscrit autographe signé, Dimanche 4 mai – 11 heures du soir, [1862] ; 3 pages et quart in-4 sur papier bleu. Article pour son journal napolitain L’Indipendente, probablement non publié (L’Indipendente ne reprendra sa publication interrompue que le 15 mai), ou destiné à un journal français. Dumas, enthousiaste, décrit un magnifique spectacle naval, donné pour le Roi Victor-Emmanuele et le peuple, censé reproduire un véritable combat naval.  La Baie de Naples vient d’être témoin d’un magnifique spectacle : sur un désir manifesté par le Roi à l’amiral Français de voir un combat naval de nuit – celui-ci a décidé de donner au Roi la représentation d’une naumachie moderne. [...] Le combat simulait le bombardement d’une ville. Les batimens faisaient tour à tour des feux à volonté et des feux de batteries. Ce simulacre de combat a duré dix sept minutes pendant lesquels on a tiré cinq mille coups de canon et vingt mille coups de carabines. Rien ne peut donner une idée de la majesté de ce terrible spectacle – que rien n’empêchait les spectateurs de prendre pour une réalité [...]. Que l’on se fasse une idée de l’effroyable commotion qu’imprimaient à l’atmosphère des feux de batteries de quinze à dix huit canons de 80 tonnants à la fois. [...] Le tems était sombre et ajoutait à la majesté du spectacle, une belle brise soufflait du nord ouest et chassait la fumée du côté de Portici – Naples frissonnait comme dans un tremblement de terre. […] il est impossible de rien voir de plus majestueux que ce qui vient de se passer sous nos yeux – c’était, moins le désastre, moins le regret, moins la honte – une seconde représentation d’Aboukir et de Trafalgar . À la fin du spectacle, tous les bâtiments se sont illuminés, et on a vu leurs mâts porter les couleurs tricolores italiennes ou françaises, puis la musique a démarré pour annoncer la retraite :  À la bonne heure ! Voilà une de ces fêtes comme il faut en donner à un peuple et à un roi – la grandeur de la France était écrite, avec un splendide alphabet de feu . Dumas décrit Naples,  toute entière bâtie en amphithéâtre autour du Golfe , inondée par la foule des spectateurs :  les cris de Vive la France, Vive l’Italie étaient tels qu’au milieu de la canonnade nos marins les entendaient de la flotte . Cela faisait longtemps qu’on voulait organiser pour les Napolitains un tel spectacle. Aux  esprits moroses  qui condamnent le coût excessif de cette manifestation, Dumas répond :  à Leipsicth nous avons tiré 117 mille coups de canons qui coutaient chacun deux louis et nous avons tué à peu près 31 mille, Prussiens, Russes, Anglais qui ne coutaient rien – que des larmes – à leurs familles. Ne vaut-il pas mieux tirer dans une fête cinq mille coups de canon qui coutent cinquante mille francs – et qui ne tuent personne, que de tirer dans une bataille 117.000 coups de canon qui coûtent 4.680.000 fr. qui tuent 31000 hommes et qui en blessent, mutilent, estropient à peu près autant – offerts à Castella ...
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DUMAS Alexandre père  Manuscrit du chapitre VIII intitulé "le Pont de Montereau"
DUMAS Alexandre père Manuscrit du chapitre VIII intitulé "le Pont de Montereau"
DUMAS Alexandre père (1802-1870), écrivain et homme de théâtre Manuscrit S.l.n.d. [1832 ?] du chapitre VIII intitulé "le Pont de Montereau ". 19 p. in 4° (recto seul), reliure d’époque en demi-veau caramel. Récit historique constituant une des Chroniques de France paru dans la Revue des Deux Mondes le 15 décembre 1832 et repris en volume en 1835. Ce récit conte l’assassinat de Jean sans Peur, Duc de Bourgogne, le 10 septembre 1419, par Tanneguy Duchatel : Ainsi tomba par trahison le puissant duc de Bourgogne surnommé Jean sans Peur. Douze ans auparavant, il avait aussi par trahison frappé le duc d’Orléans des mêmes coups dont il venait de l’être à son tour ; il commande de lui abattre la main gauche et sa main gauche était tombée ; il lui avait fait fendre la tête d’un coup de hache, et la même blessure, et la même arme lui avait ouvert la tête...la hache de Tanneguy Duchatel porta le premier coup à l’édifice féodal de la monarchie capétienne ; elle abattit avec fracas la plus forte colonne de cette grande vassalité qui en soutenait la voute...quant à Tanneguy Duchatel, c’est un homme de tête et de cause, de courage et d’exécution, dont l’histoire coule en bronze les rares statues ; son dévouement à la dynastie le conduisit à l’assassinat. Ce fut sa vertu qui fit son crime. Il commit ce meurtre au profit d’un autre et en garda la responsabilité...il sauva la monarchie, le jour où il frappa le Duc de Bourgogne à Montereau, il fit plus encore, il sauva la France. Le premier feuillet porte l’ex-dono suivant : Donné à son ami Zimmermann par l’auteur . Al. Dumas
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Alexandre DUMAS père. Manuscrit autographe, [Gulliver]
Alexandre DUMAS père. Manuscrit autographe, [Gulliver]
Alexandre DUMAS père. Manuscrit autographe, [Gulliver] Alexandre DUMAS père. Manuscrit autographe, [Gulliver]. 1er Tableau. L’équateur, [1850] ; 7 pages et demie grand in-fol. sur colonne. Manuscrit inédit du début d’une pièce de théâtre inachevée sur les aventures de Gulliver. De ce Gulliver écrit en 1850, six tableaux sur douze auraient été écrits et remis à Hostein, directeur du Théâtre-Historique, avant sa faillite, selon une note publiée dans Le Figaro du 11 septembre 1867 ; seuls les 6e et 7e tableaux étaient jusqu’à présent connus, selon le manuscrit acquis en 1991 par The John Rylands Library de Manchester. Ce premier tableau est intitulé L’équateur : « Le théâtre représente le pont d’un brick placé en travers du théâtre ». Il met en scène le Capitaine du brick La Reine Anne, son Lieutenant, et des matelots se préparant pour la cérémonie du passage de la Ligne ; arrivent alors Gulliver et son domestique Samedi, pour la cérémonie où interviennent le Bonhomme Tropique et sa fille Mademoiselle la Ligne, Neptune et Amphitrite ; à la suite d’un « Ballet grotesque », le bateau est attaqué par un navire inconnu command par la Reine des Amazones.   From A Bibliography of Alexandre Dumas père by Frank Wild Reed :      A fairy play in five acts. It has never been either performed or published,      The MS. is supposed to be entirely lost, but it is to be noted that MM. Calmann-Lévy included the reproduction of a facsimile page (or part of one) in their "Catalogue Raisonné des Œuvres d'Alexandre Dumas," 1902, page 17. From this, one is left to wonder whether the original is but a stray leaf, or if the entire piece is in their coffers. It would seem to have either been written on smaller paper than Dumas was accustomed to use, or else on half the width of the page, as in the case of " La Jeunesse de Louis XV ."          References :—      Lecomte : "Alexandre Dumas," page 173.      "Catalogue Raisonné d'A. Dumas," Calmann-Lévy, page 17.
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Dumas  manuscrit autographe signé « Alex Dumas » et « D’Artagnan »
Dumas manuscrit autographe signé « Alex Dumas » et « D’Artagnan »
DUMAS père Alexandre (1802-1870). manuscrit autographe signé « Alex Dumas » et « D’Artagnan », À propos de la colère de Mr de Girardin. D’Artagnan à ses lecteurs, précédé d’une lettre ouverte à Émile de Girardin, [novembre 1866] ; 6 pages in-4 sur papier bleu, découpées en 17 bandes pour la composition (sans manques ; marques au crayon bleu de l’imprimeur, et note jointe pour l’imprimerie). Article de polémique avec Émile de Girardin pour son journal Le Mousquetaire, avec double signature de Dumas et de son héros D’Artagnan. L’article a paru dans le premier numéro de la nouvelle série du journal Le Mousquetaire (18 novembre 1866). Émile de GIRARDIN s’est mis dans une position si étrange vis-à-vis de la presse littéraire, « que vous appellez la petite presse, et qui si l’on compte ses abonnés pourrait bien être la grande presse », que Dumas se sent appelé à prendre position, comme jadis à l’égard de GARIBALDI, après la bataille de l’Aspromonte : il a dit « Je suis contre Garibaldi », et il dit maintenant « Je suis contre Mr Émile de Girardin ». Il rappelle cependant les événements de leur amitié de trente ans, où Dumas a toujours été aux côtés de Girardin : le duel avec Armand Carrel, l’émeute des ouvriers typographes criant Mort à Girardin, l’incarcération de Girardin après les journées de Juin, et trois grands deuils… Il cède la plume à D’Artagnan. Sous ce pseudonyme de D’ARTAGNAN, il compare les colères du rédacteur de La Liberté à celles du « père Duchesne » de 93. Il souligne le peu de goût de Girardin pour le roman, et souligne que, depuis qu’il est maître de La Liberté, il a remplacé les « charmans feuilletons du vicomte de Launay » (Delphine de Girardin), La Reine Margot, les Confidences ou Graziella de Lamartine, par un menu de dîner commenté par le baron BRISSE, qui parle « le français de cuisine ». Il voulait « écrire à l’éminent publiciste pour lui demander les motifs de cette colère, mais je me suis rappelé que n’ayant pas lu Les trois Mousquetaires, mon nom lui serait parfaitement inconnu »… Il suppose que la cause des colères de Girardin contre la presse littéraire est son ambition politique trompée : « jamais il n’a été et probablement jamais ne sera ministre. Tant que l’auteur de Lady Tartuffe, du Lorgnon, de La joie fait peur et de Madeleine vécut, la gloire littéraire de sa femme suffit à Mr de Girardin – et en effet elle en avait pour deux, ainsi que de l’esprit – Mr de Girardin n’était pas le roi, mais il était le mari de la reine et se contentait de cette position »… Mais Mme de Girardin morte, la solitude et le silence gagnèrent le veuf. « Il vit que c’était la littérature et non la politique qui avait peuplé la maison de poètes de romanciers d’hommes d’esprit. Il se dit je vais faire de la littérature »… Il prit la plume et écrivit sur un cahier de papier le titre de La Fille du millionnaire, puis il répéta l’opération, « et il alla ainsi, tant qu’il eut du papier ; quand il n’en eut plus, il écrivit le mot fin. La pièce n’était pas faite mais le cahier était fini ! Il faut rendre justice à Mr de Girardin – ou à ses amis nous ne savons pas à qui le mérite en revient – mais La Fille du millionnaire ne fut pas jouée »… On joint 3 L.A.S. à un caricaturiste (1 page in-8 à son chiffre chaque). Il autorise de « faire ma charge en Centaure mais avant l’enlèvement de Déjanire ». 17 avril [1867], au sujet de l’affaire de ses photographies par LIÉBERT avec sa maîtresse Adah Menken : « Après l’animosité de journaux contre moi, animosité que j’ignorais et que j’ai été étonné de voir éclater avec tant d’ensemble et d’acharnement, je vous prierai de remettre ma charge à plus tard. Je fais un procès à M. Lieber, et je ne veux rien faire qui lui donne raison contre moi »… Vendredi, pour un rendez-vous.
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A.Dumas   manuscript on The Three Musketeers
A.Dumas manuscript on The Three Musketeers
DUMAS PÈRE, ALEXANDRE. Autograph manuscript, handwritten manuscript in French, 27 written pages unsigned, no date, but probably c. 1845. In large folio, c. 445x280 mm., written on the typical thin bluish paper which Dumas often preferred. Not complete, part of a manuscript of the dramatised edition of Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers), probably Vingt ans après (Twenty Years Later). The manuscript begins with Tableaux VI, scene I, titled: "La tente du general Monck" and ends with scene V, D'Artagnan - Digby. Folded once horisontally, folding browned and many with horisontal tears, more to the first leaves, some text loss, tears and fraying mostly to margins, slight spotting. Alexandre Dumas, père (French for 'father') (1802-1870), famous French novelist and dramatist Les Trois Mousquetairesof such historical classic novels as The Count of Monte Cristo (1844-45, The Three Musketeers (1844) and The Man in the Iron Mask, many originally published as serials. His works have been translated into many languages, and he is one of the most widely read French authors. The best known of his works are Les Trois Mousquetaires (first published in serial form in the newspaper "Le Siècle" between March and July 1844, published in Paris at Baudry, 1844 in 8 volumes, performed 1845; Vingt ans après (1845; "Twenty Years After"); Le Comte de Monte Cristo (1844-45; The Count of Monte Cristo); Dix ans plus tard ou le Vicomte de Bragelonne (1848-50; "Ten Years Later; or, The Vicomte de Bragelonne"); and La Tulipe noire (1850; "The Black Tulip"). Dumas wrote two sequels that concerned D'Artagnan and the three musketeers: Vingt ans après (1845; Twenty Years After) and Le Vicomte de Bragelonne; ou, dix ans plus tard (1848-50; The Vicomte de Bragelonne; or, Ten Years Later). Dumas adapted the novel for the theater, and that two other novels followed him which took up the four main heroes to form the trilogy of the musketeers. Twenty Years Later, published in 1845, and Le Vicomte de Bragelonne published from 1847 to 1850. The play was staged for the first time on October 27, 1845 on the stage of the Ambigu-Comique theater and it played for 91 times. The publication of the novel Twenty Years Later in Le Siècle had barely been completed, and its theatrical adaptation was therefore a fantastic success. The Three Musketeers is the most famous of around 250 books to come from the pen of this prolific author and his 73 assistants. Alexandre Dumas worked with the history professor Auguste Maquet, who is often credited with the premise for, and even the first draft of, Les Trois Mousquetaires, although the text, like all his others, plays very fast and loose with the historical narrative. (Encyclopedia Britannica). Provenance: Per Edward Gustafsson (1893-1966), Swedish collector from Vänersborg. Part of his large autograph- and manuscript collection was donated by himself to the library Carolina Rediviva at Uppsala University. According to Gustafsson, this manuscript was mentioned in an article in the French magazine "Aux écoutes du monde" in 1955 (article about his manuscript collection in Swedish magazine "Bokvännen" (no. 9, 1965).
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[DUMAS (A.)]. MAUROIS (A.).  Les Trois Dumas. Manuscrit.
[DUMAS (A.)]. MAUROIS (A.). Les Trois Dumas. Manuscrit.
[DUMAS (A.)]. MAUROIS (A.).   Les Trois Dumas. Manuscrit.   Les Trois Dumas. Un manuscrit autographe, et trois tapuscrits réunis dans trois classeurs. (DT) - Manuscrit autographe contenant : <*R> - Le manuscrit autographe de la première version de Les Trois Dumas, 102 pages écrites au recto. Figurait à l'exposition André Maurois à la Bibliothèque nationale en 1977, sous le numéro 663 <*R> - Le manuscrit autographe des Conférences Dumas écrites au recto au crayon <*R> ou à l'encre, très corrigées : Sur le drame pour [?], La Vie d'Alexandre Dumas père, Antony, La Tour de Nesle, Les Trois mousquetaires, Monte Cristo (Dumas père et Dumas fils) - IXè partie - Dieu le fils. <*R> - Tapuscrit partiel extrêmement corrigé, (I - p. 1 à 39 et II - p. 1 à 34) <*R> - Dernier tapuscrit La Vie d'Alexandre Dumas (180 pp. dactylographiées au recto) avec quelques corrections. <*R> - Énorme dossier tapuscrit donnant des renseignements réunis par Simone André Maurois pour son mari. <*R> - Le Château de Villers-Cotterêts (3 pp.) <*R> - Sur le mariage du général Dumas (6 pp.) <*R> - Rapport du général Dumas sur sa captivité à Naples (2 pp.) <*R> - Lettres d'Alexandre Dumas grand-père à Napoléon Bonaparte (1 p.) <*R> - Lettre d'Alexandre Dumas grand-père au général Brune (1 p.) <*R> - Le Théâtre au grenier (2 pp.) <*R> - Lettres inédites d'Alexandre Dumas père (Fragments) (18 pp.) <*R> - Deux lettres d'Alexandre Dumas père à monsieur Collin (2 pp.) <*R> - Lettres inédites d'Alexandre Dumas père à Mélanie Waldor (Fragments) et Rupture entre Mélanie Waldor et Alexandre Dumas père (Lettres inédites) (79 pp.) <*R> - Lettre à monsieur Méry (3 pp.) <*R> - Ida Ferrier , par Charles Glinel (14 pp.) <*R> - Lettre inédite de Dumas père à Victor Hugo (avril 1856) (3 pp.) <*R> - Alexandre Dumas et Auguste Maquet (12 pp.) <*R> - Auguste Maquet (1879) (3 pp.) <*R> - Dumas père à Dumas fils (1858) (1 p.) <*R> - Lettre inédite d'Alexandre Dumas père à Isabelle Constant (10 octobre 1858) (2 pp.) <*R> - Lettre d'Alexandre Dumas à Émilie Cordier (2 pp.) <*R> - Documents inédits sur Émile Cordier et sa fille Micaëlla (16 pp.) <*R> - Alexandre Dumas fils et George Sand (Fragments de lettres inédites) (19 pp.) <*R> - Correspondance inédite de George Sand et d'Alexandre Dumas fils (Fragments 1861-1871) (9 pp.) <*R> - Lettre d'Alexandre Dumas fils à Charles Marchal. Inédits (décembre 1870) (3 pp.) <*R> - Alexandre Dumas fils (1 p.) <*R> - Jacques Reynaud (comtesse Dash ) - Portraits contemporains (6 pp.) <*R> - Charles Maurice - Histoire anecdotique du Théâtre et de la Littérature (4 pp.) <*R> - Gustave Claudin - Mes souvenirs : les Boulevards de 1840-1870 (3 pp.) <*R> Deuxième don (n° 10586) Balachowsky-Petit fait à la Bibliothèque nationale le 9 août 1954. Lettres à replacer chacune à sa place chronologique après Deuxième don (n° 10566) Balachowsky-Petit fait à la Bibliothèque nationale le 9 août 1954. Lettres à replacer chacune à sa place chronologique après identification des destinataires incertains. <*R> - Lettre de Dumas père à Dumas fils (1857-1866) (3 pp.) <*R> - Lettre de Dumas père à Ida Ferrier (1 p.) <*R> - Quelques points de repère (2 pp.) <*R> - Lettre de Dumas père à sa fille Marie (23 pp.) <*R> - Lettre de Dumas père à Émilie Cordier (7 pp.) <*R> - Les Hommes de l'exil par Charles Hugo - sur Dumas, sur Noël Parfait (11 pp.) <*R> - La Dame aux perles (7 pp.) <*R> - Lettre de Dumas fils à Madeleine Lemaire (2 pp.) <*R> - Lectoure, le 29 juin 1889 (adressées à Torquay (Angleterre) (7 pp.) <*R> - Mélanie Walder à Alexandre Dumas fils, Fontainebleau, 20 avril 1871 (1 p.) <*R> - Lettre de Dumas fils à Paul Bourget (1p.) <*R> - Lettres inédites d'Alexandre Dumas fils à George Sand - Points de repère (33 pp.).  
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A.Dumas   `Le Dernier Cri de la Pologne´
A.Dumas `Le Dernier Cri de la Pologne´
DUMAS ALEXANDRE Père: (1802-1870) French Writer whose works include The Three Musketeers. A very fine Autograph Manuscript by Dumas, one page, blue paper, 8vo, n.p., n.d., entitled `Le Dernier Cri de la Pologne´, (''The Last Yell of Poland''), in French. An unusual and in some way poetical manuscript of Dumas, referring to an agonizing Poland whose yell is not listened by the Kings and compares their distress with the ones of ships sinking, stating in part `Quelque fois en mer dans les nuits orageuses, pendant l´obscurité, on entend un de ces grands cris de détresse qui indique qu´un navire est en perdition. Alors il est du devoir de tout marin, même au risqué de sa propre vie….´ (''Sometimes at sea, in stormy nights, during darkness, one hears one of those loud cries of distress which indicates that a ship is sinking. So it is the duty of every sailor, even at the risk of his own life..''), further saying `Voici plus d´un an que de pareils cris parcourent les pays et viennent mourir dans l´oreille des Rois qui demeurent tranquillement à leur place. Mais le dernier, celui que nous allons citer, est le cri supreme, c´est le plus douloureux. La Pologne agonisante..´ (''It has been more than a year since such cries roam the countries and come to die in the ears of the Kings who remain quietly in their place. But the last one, the one we are going to quote, is the supreme yell, it is the most painful. The dying Poland..'') Very slightly trimmed upper edge and a small paper tape to the bottom right corner, not affecting the text. G to VG Dumas most probably refers to one of the 19th century Polish uprisings, in 1848 against Prussian rule and in 1863 against Russian rule. Foreign powers did not support these Polish uprisings.
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A. DUMAS  Manuscrit autographe   Petit Jean et Gros Jean (Premier chapitre)
A. DUMAS Manuscrit autographe Petit Jean et Gros Jean (Premier chapitre)
Alexandre DUMAS   Petit Jean et Gros Jean (Premier chapitre) Manuscrit autographe de 7 pages grand in-folio (44 x 27,5 cm) écrites et paginées à l’encre noire sur feuilles de papier vergé bleu avec corrections et ajouts de l’auteur. Bien qu’incomplet (manquent trois pages sur 12 du livre imprimé), le texte du manuscrit correspond avec quelques modifications et ajouts, à celui de l’édition du 1er chapitre de Petit Jean et Gros Jean publiée dans ‘Contes pour les grands et les petits enfants’, Bruxelles, 1859 et se déroule dans l’ordre de la pagination pour s’interrompre sans aller jusqu’à la fin chapitre à parti r du bas de la page 7 après la phrase ‘Madame, lui dit il, j’ai l’honneur de vous souhaiter le bonsoir’. Si l’on compare le manuscrit avec le texte du livre on remarque parmi les corrections faites par Dumas que celui-ci a tout d’abord intitulé son conte ‘Petit Jean et Grand Jean’ pour ensuite l’appeler ‘Petit Jean et Gros Jean’ en biffant et surchargeant l’adjectif grand à la relecture. Alexandre Dumas a aussi voulu dès la première page laisser dans le manuscrit plus de place aux discussions entre le conteur Gérard et les enfants, en insérant un dialogue que l’on ne retrouvera pas dans le texte du livre. Le dialogue commence après la réflexion faite par Gérard : ‘Ce qui vous indique en passant, mes jeunes amis, que ce n’est ni l’intelligence ni la taille qui vous font Petit-Jean-ou Gros- Jean, mais la fortune’ - Pas de réflexions, pas de réflexions dirent les enfans. Notre conte. - Eh bien oui reprit Gérard soit. Notre conte, ou plutôt notre histoire, car chers enfans ce que je vais vous raconter n’est pas un conte c’est une histoire. J’aimerais mieux un conte moi, dit Charles, les militaires c’est ennuyeux. - Je tacherai de rendre celle-ci plus amusante que les autres dit Gérard, seulement, laissez moi continuer Le silence se fit - Voici ce qui leur arriva reprit Gérard […] On joint plusieurs lettres où pièces autographes en rapport avec Alexandre Dumas. 3 billets pour des places à ses spectacles, pièces autographes signés A. Dumas, 2 L.A.S. d’A. Dumas fils, 1 L.A.S. de Colette Dumas petite fille d’Alexandre Dumas, 1 L.A.S. d’Adolphe Dumas adressée à Alexandre Dumas 7 p.in-8, 1 L.A.S. et 1 billet signé d’Auguste Maquet, 1 L. S. de Montalivet à Alexandre Dumas 1 p. in-4 1846 à propos de la mise à sa disposition de la grande Salle du Garde meuble pour y répéter pendant qu’on édifie son théâtre.
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Dumas (Alexandre) "Appel aux honnetes gens". Article manuscrit de 5 feuillets
Dumas (Alexandre) "Appel aux honnetes gens". Article manuscrit de 5 feuillets
Dumas (Alexandre) "Appel aux honnetes gens". Article manuscrit de 5 feuillets in-4, papier fin bleu clair, recto seul, avec quelques taches d'encre et ratures, paru a Naples sous le titre "Alle persone oneste" dans L'Indipendente N°59 du 28 juillet 1862, puis en francais, dans le Monte-Christo, N°75, du 16 septembre 1862, toujours a la une. "C'est un curieux Pays que Naples !" Alexandre Dumas fait paraitre a Naples, dans "L'Indipendente", une serie d'articles dans lesquels il s'en prend au parti Bourbonnien et au brigandage, ce qui lui a valu de recevoir des menaces de mort des deux parties. "Ce n'est pas nous qui avons eu peur - ce mot la n'entre pas dans notre Dictionnaire - ce sont les pauvres diables qui ont ete voles, qui apres avoir ete voles ont eu peur d'etre assassines [...] Maintenant donc que chacun nous ecoute nous entende et nous comprenne - tout vole, tout blesse, tout ranconne qui n'aura pas peur - peut venir a nous - nous raconter son vol – sa blessure - sa rancon - nous donnerons toute publicite a son recit sans nous inquieter des menaces faites ni des menaces que l'on nous fera. Est-ce clair ? ... Il y a lutte dans ce moment-ci a Naples - entre le crime et la societe - entre le courage et la peur - entre le fer et la chair - [...] Donc a l'oeuvre les honnetes gens ! Nous nous faisons porte Drapeau - et nous nous ferons quand il le faudra porte-Carabine. A. Dumas". Magnifique document plein de courage et de dignite, on y trouve Alexandre Dumas debout, le verbe haut pour fustiger le banditisme qu'il denonce et qu'il defie   ; face au crime, il monte au creneau et n'hesite pas a  prevenir qu'il est aussi pret a l'action. Quel panache !
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A. DUMAS père  Manuscrit signé, Un cas de conscience
A. DUMAS père Manuscrit signé, Un cas de conscience
Alexandre DUMAS père (1802-1870). Manuscrit signé, Un cas de conscience, [1866] ; 54 pages in-4 sur papier fin, rel. veau brun avec large encadrement doré sur les plats (reliure abîmée, dos cassé, plat sup. détaché ; quelques légères mouillures, page 9 déchirée avec manque important). Manuscrit de cette nouvelle ou récit en 7 parties, daté du 28 avril au 5 mai 1866, et publié dans Le Soleil du 3 au 16 juin 1866. Copié, ou pris sous la dictée, par deux secrétaires sur un papier pelure très fin, il est signé quatre fois par Dumas. I  En 1862, j’étais à Naples … (p. 1-12), daté 28 avril 1866 et signé ; II  J’avais pendant la campagne de 1860 connu Sir Edward Seyton et son chien Musstang … (p. 13-16), signé ; III Profil de Dévote (p. 17-20) ; IV Lady Anna (p. 21-30), signé ; V Un nouveau Convive (p. 31-37) ; VI Un nouveau Convive (p. 38-43) ; VII L’empoisonneuse (p. 44-54), daté  Fini le 5 Mai  et signé. Le récit commence à Naples où Garibaldi raconte l’histoire de sir Edward Seyton Bugh et de son chien Musstang, qui lui sauva la vie et grâce à qui il gagna une bataille. On relève à la fin du chap. I cette note :  Cette histoire de Musstang et de sir Edward Seyton Bugh, que Garibaldi laissa interrompue, le hasard m’a mis à même de l’achever ! ... À Paris, brouillé avec Garibaldi, Dumas rencontre l’abbé Marsolier, qui lui confie un manuscrit intitulé Un cas de conscience, dont les chapitres III-VII sont la retranscription, racontant l’histoire tragique de Sir Edward et de son chien.
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Dumas Un article pour son journal L'Indipendente
Dumas Un article pour son journal L'Indipendente
Pièce autographe, 1 page in-4 ; [Naples], 1862. Sur papier bleu. Très petit manque dans la marge droite, loin du texte et bord intérieur légèrement froissé.  Manuscrit de travail écrit à mainlevée, Dumas rédige dans l'urgence un article pour son journal L'Indipendente . En bon polémiste, il prend à partie la police à Naples : " Toutes les choses de ce monde depuis un siècle ont fait des pas immenses, soit comme invention... Naples a eu sa part de ces perfectionnements et de ces inventions ... Mais il y a une institution - la plus importante de toute... laquelle depuis un siècle n'a pas germé l'apparence du Progrès - Cette institution c'est celle de la Police... ". Admirateur de Garibaldi, Alexandre Dumas le suit dans l'expédition des Mille. Arrivé à Naples, il fonde et dirige le journal L'Indipendente , créé le 11 octobre 1860. Mal accepté par les élites, jalouses de sa charge de directeur des fouilles et des musées, Dumas démissionnera et rentrera à Paris. Autograph document. 1 page, 4to; [Naples], 1862. Blue paper. Little loss on the right margin, not  affecting the text; lower edge a little creased. Manuscript of an article for his newspaper L'Indipendente . Dumas writes that, since one century, everything is changing and improving but, eventhough Naples shows in several ways to follow the new developments, one Institution, the most important of all in Dumas' opinion, remains unchanged: the Police. Dumas founded L'Indipendente in October 1860
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