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Dumas L.A.S. a Duverdy

Датировка документа:
14.12.1863

A.Dumas L.A.S. a Duverdy
 
 LAS du 14 december (probablement 1863) a l'avicat Denis-Charles Duverdy, 4p. in-8
Sur la paternite de sa piece "La Veillee Allemande", revendiquee par son collabarateur Bernard Lopez.
                                                                                                                                                                                                                                                                                [Naples, novembre ou décembre 1863]
 
Votre lettre me touche commetout ce qui vient d’une tendresse sainte et désinteréssée comme la vôtre.
Voici quells sont mes souvenirs sur La Veillée allemande.
Un jeune compositeur me demanda un poème en un acte pour l’Opéra-Comique qui ? – Je n’en sais plus rien – J’étais à Bruxelles alors – mais Noël Parfait doit avoir à ce sujet meilleur mémoire que moi –
Tout ce que je sais c’est que l’idée me fut fournie  ou par une petite pièce ou par une petite nouvelle de Kotzebue.
La pièce ne convint pas au musicien qui me la rendit.
Un jour Parfait me dit qu’il avait dans   …. Et que j’en devais faire un roman.
Au premier moment que j’eus de libre je m’y mis – et fis un petit roman en 2 ou 3 volumes ; - je ne me rappelled plus bien intitulé Le Capne Richard.
Maintenanr ce que je puis dire c’est que le roman et la pièce tells qu’ils sont sont entièrement de moi – et de moi seul.
Comment cette bleuette se trouve-t-elle entre les mains de Bernard Lopez que je connais à peine et comment pour une pareilleniaiserie me serais-je adjoint un collaborateur c’est la chose sur laquelle ma mémoire si bonne ordinairement reste dans une obscurité complte.
La piècea été faite à Bruxelles – Si je l’avais faite avec quelqu’un il existerat une correspondance quelconque – Il y aurait quelque chose de change au dialogue qui doit se retrouver tel quell dans le roman – enfin le roman ayant été fait sur la pièce – mon collaborateur dans la pièce aurait réclamé son droit dans le roman.
Eh bien j’ai beau chercher rien de  tout cela ne s’est present” à mon esprit.
En tout cas mon ami je ne suis pas tellement perdu et resté obscur  quoique j’ai quitté Paris depuis longtems que Mr Bernard Lopez n’ait pas pu m’écrire au moment où il allait faire jouer, à quelque titre que la pièce se  trouvât entre ses mains, la Veillée allemagne au theater de Belleville – pour jouer une telle excentricité – je devais au moins être consulté – en supposant une collaboration que je ne me rappelled aucunement Je demeurais chef de collaboration – et comme chef de collaboration j’avais voix au chapitre pour les theater des Paris – Ma dernière pièce jouée a été mutilée par les exigencies d’un ateur égoïste et d’un directeur, sous la pression de cet acteur . Je ne puis reparaître sur un theater que par une grande pièce – et la Veillée allemande est une espèce d’idille bonne à être jouée entre 4 paravabts.
Mon intention est donc mon bon ami que l’on éclaircisse cette affaire – Je n’ai point été averti par le directeur qu’il voulait la jouer – ne fût-ce que pour ce manqué d’égard j’approuve complètement ce qu’a fait mon bon et cher Peragallo.
Ce que je desire maintenant mon bon Deverdy c’est que s’il y a process vous soyez comme toujours non seulement le défenseur de mes droits mais de ma loyauté.
                   Bien à vous
                   Alex Dumas.

 

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