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Les livres du XVIII siecle

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Vie de Jeanne de Saint Remy de Valois par elle meme
Vie de Jeanne de Saint Remy de Valois par elle meme
VIE DE JEANNE DE SAINT REMY DE VALOIS ci-devant COMTESSE DE LA MOTTE contenant un recit detaille et exact des evenemens extraordinaires auxquels cette dame infortunee a eu part depuis sa naissance, et qui ont contribue à l'elever à la dignite de confidente et favorite de la REINE DE FRANCE avec plusieurs particularites ultérieures , prepres à eclaircir les transactions mystérieuses relatives au COLLIER DE DIAMANS à son emprisonnement, et à son evasion presque miraculeuse, etc. et sa requete à l'assemblee nationale à l'effet d'obtenir revision de son proces ECRITE PAR ELLE MEME TOME PREMIER, deuxieme edition A PARIS, chez Garnery, L'an premier de la republique 468 pages format 12x19,8cm reliure plein cuir, bel etat general Jeanne de Valois-Saint-Rémy (22 juillet 1756, Fontette - 23 août 1791, Londres), lointaine descendante d'un bâtard du roi Henri II, est célèbre pour son rôle dans l'escroquerie dite de l'Affaire du collier de la reine. Elle est également connue sous le nom de comtesse de La Motte par son mariage avec Nicolas de La Motte et sous celui de comtesse de La Motte-Valois par usurpation de titulature nobiliaire. Jeunesse et mariage Jeanne de Valois est née en 1756 à Fontette dans l'actuel département de l'Aube, dans une famille marquée par la déchéance et la misère. Son père Jacques (1717-1762), soldat qui vivait d'expédients et de braconnerie, était un descendant d'Henri de Saint-Rémi (1558?-1621), bâtard royal, fils d'Henri II et de Nicole de Savigny (1535-1590), dame de Fontette. Sa mère, Marie Jossel (déc. 1783), se prostituait à l'occasion, disait-on. Jeanne avait un frère, Jacques (1751-1785) et une sœur Marie-Anne (1757-1786). Selon les mémoires du comte Beugnot, les trois enfants auraient été tirés de leur situation par son père et l'abbé de Langres. Selon la source dont Alexandre Dumas s'inspire pour Le Collier de la reine, c'est à Boulogne - où la famille avait déménagé - que Jeanne et sa sœur auraient été remarquées par un abbé qui intéressa à leur sort l'une de ses paroissiennes, la Marquise de Boulainvilliers.  
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