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Louis XIV  PS a Bezmaux (lettre de cachet)
Louis XIV PS a Bezmaux (lettre de cachet)
[Louis XIV of France.] Autograph Signature ('Louis') to manuscript document to 'Monsr de Bezmaux gouvr. de mon chau de la Bastille', i.e. Bastille Governor François de Monlezun, Sieur de Besmaux, regarding Marquis de Jonzac. Contersigned by Louvois. Author: Louis XIV of France [Louis Dieudonné] (1638-1715), known as 'le Roi Soleil' (the Sun King) and 'Louis le Grand' [Louvois [François Michel Le Tellier, Marquis of Louvois] (1641-1691), War Secretary]  'Escrit a Paris le x6me Avril' 16 April 1662. Paris  2pp, folio. In fair condition, aged and worn, with two closed tears for the seal (not present) and repair to slight damage along one edge, and stub from mount adhering. Folded twice. From the celebrated manuscript collection of Richard Monckton Milnes (Lord Houghton). The document is addressed to the Governor of the Bastille, 'Monsr. de Bezmaux', i.e. François de Monlezun, Sieur de Besmaux (d.1697). The only part in the king's hand is his firm and disciplined signature 'Louis', beneath the ten lines of text. The document is countersigned at the foot by the much larger and more ebullient signature of his new secretary of state for war Louvois. The text is either in Louvois' hand or in that of a secretary. The document is difficult to decipher, being in the French equivalent of chancery hand, but would appear to be a 'lettre de cachet' for Alexis de Saint Maure, Comte de Jonzac (d.1677), directing that he be conveyed to the prison 'souz [sic] bonne et sure gard'. Addressed on reverse 'A Monsr de Bezmaux gouvr. de mon chau de la Bastille [.]'. Also endorsed on reverse, in a later hand.
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A.Dumas  Réunion de correspondances d'Alexandre Dumas et à lui adressées. c. 1830-c. 1841.  (3 tomes)
A.Dumas Réunion de correspondances d'Alexandre Dumas et à lui adressées. c. 1830-c. 1841. (3 tomes)
A.Dumas  Réunion de correspondances d'Alexandre Dumas et à lui adressées. c. 1830-c. 1841.   3 vol. in-4 (31,4 x 24,3 cm) demi-maroquin rubis, dos à nerfs, étui bordé (reliure du XXe siècle). Belle réunion de diverses correspondances autographes d'Alexandre Dumas et à lui adressées. L'ensemble se compose comme suit : Volume I : 30 lettres autographes et 1 lettre allographe signées, Florence et s. l., 1840-1841. 80 p. sur 5 ff. et 31 doubles ff. in-4 à in-12. 30 lettres autographes et 1 lettre allographe signées d'Alexandre Dumas. 28 d'entre elles sont adressées à Jacques Domange, tuteur d'Ida Ferrier, future madame Alexandre Dumas, mais également le créancier du perpétuel impécunieux qu'était Dumas. En effet, Domange avait racheté les dettes de Dumas et il était conclu entre les deux hommes que tant que l'auteur n'aurait pas remboursé sa créance, Domange jouirai de la propriété des oeuvres de Dumas. Au fil des lettres, on voit ainsi se profiler la gestion des finances de l'auteur par Domange, à qui il rend compte de ses rentrées d'argent pour qu'il puisse les réclamer. Pendant une bonne partie de cette correspondance, Dumas et son épouse résident à Florence. C'est donc à Domange de se mettre en contact avec les éditeurs, les directeurs de théâtre... L'une de ces lettres est accompagnée de la distribution des acteurs et d'un croquis de décor de théâtre «rococo enragé » pour la pièce qu'il est en train d'écrire : Un mariage sous Louis XV (Paris, 1841). Ces lettres constituent un témoignage de première main sur la vie de l'auteur durant ces années. Sont reliées à la suite, 3 autres lettres autographes signées d'Alexandre Dumas : - 1 lettre à Jules Michel, s. l. n. d, à son agent littéraire. Il lui demande d'inscrire Jacques Domange sur son registre, pour qu'il puisse encaisser en son nom. - 1 lettre à M. Marliani, s. l. n. d, concernant l'affaire du Théâtre-italien. - 1 lettre à un destinataire non identifié, s. l. n. d, à propos d'un délai pour un paiement. Ainsi que 3 lettres autographes dont 2 signées (une incomplète) d'Ida Dumas à M. ou Mme Domange. Florence, novembre-décembre 1841, 18 p. sur 3 ff. et 3 doubles ff. in-8. Volume II : 75 lettres de femmes à Alexandre Dumas. Venise, Pétersbourg, Lyon..., 1834-1836. 153 p. sur 81 ff. de formats divers. 75 lettres adressées à Dumas par Marie Dorval (9 lettres), Mélanie Waldor (6), Mélanie Serre (3), Hyacinthe Meynier (9), Caroline Ungher (29), Virgine Bourbier (16) et Henriette L. (3). On a également inséré la copie d'une lettre de Dumas à Marie Dorval, datée du 20 avril 1830, 3 p. sur 1 double f. in-8, ainsi que 3 lettres de Dumas père à Dumas fils, s. l. n. d., 6 p. sur 3 doubles ff. in-8. Volume III : 10 lettres autographes, la plupart signées, d'Alexandre Dumas à des destinataires divers, notamment à sa mère et à Gustave Planche, ainsi qu'un poème. S. l. n. d., 14 p. sur 8 ff. et 3 doubles ff. de formats divers. Relié avec 3 lettres de Gustave Planche à Alexandre Dumas, Paris, 1833. 5 p. sur 1 f. et 2 doubles ff. de formats divers. Quelques taches et rousseurs, déchirures et manques marginaux, une lettre réparée au papier adhésif.
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J. Laffite a Comtesse de Grenouville a Tilly
J. Laffite a Comtesse de Grenouville a Tilly
1847 LETTER DU CELEBRE BANQUIER J LAFFITE A COMTESSE DE GRENOUVILLE A TILLY Jacques Laffitte est un banquier et homme politique français né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) le 24 octobre 1767 et mort à Paris le 26 mai 1844. Jacques Laffitte connut une ascension rapide dans le monde de la banque qui le conduisit jusqu'au poste de gouverneur de la Banque de France. Député libéral, il participa à la Révolution de Juillet en 1830 et devint président du Conseil de Louis-Philippe Ier. En 1836, sa liquidation terminée, il réussit à créer une nouvelle banque d'affaires au capital de 20 millions grâce au système de la commandite, la Caisse générale du commerce et de l'industrie J. Laffitte et Cie. L'entreprise, destinée à financer le développement des entreprises industrielles, prototype des banques d'affaires qui prirent leur essor dans la seconde moitié du XIXe siècle, n'eut qu'un médiocre succès, et elle tomba tout à fait après la mort de Laffitte. Sa fortune, divisée par cinq à six, était alors estimée à 4 millions. La Caisse générale du commerce et de l'industrie, fut créée en 1836 par Jacques Laffitte, banquier et homme politique français (1767-1844), qui fut auparavant gouverneur de la Banque de France et Président du conseil de Louis-Philippe Ier. Lettre de une page in 4 sur papier a en-tete  a caisse general de commerce et de l'industrie (   LA DERNIERE BANQUE DE LAFFITE)  paris 1841 lettre adressée a la comtesse de grenouville en son chateau de tilly sur seure   en calvados, pour l'informer que deux effets ont bien étés mis sur le compte de mr DE TOUSTAIN   etc etc                 rare  signature autographe  de J LAFFITE  lettre avec marque postale    
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Marie Cappelle, Madame LAFARGE  Carnet autographe+LAS
Marie Cappelle, Madame LAFARGE Carnet autographe+LAS
Marie Cappelle, Madame LAFARGE (1816-1852) condamnée à mort puis aux travaux forcés pour l’empoisonnement de son mari ; son procès eut un grand retentissement. Carnet autographe, Devises diverses ; 16 pages d’un carnet in-12 cousu d’un lien de soie bleue, couverture de papier reliure moucheté. Curieux carnet, retrouvé dans la chambre de Mme Lafarge au château du Glandier (comme l’indique une note jointe par Hyacinthe-Jacques de Flers). Des fleurs séchées collées sur la première page ornent l’épigraphe : Le destin nous sépare/Nos souvenirs nous réunissent. J.H. Suit la page de titre, puis une liste de devises et descriptifs d’emblèmes : les Reines Blanche de Castille, Marguerite de Provence, le comte Charles d’Estaing (emblème : des lys et des roses – devise : Tout pour eux, tout pour elles !), la duchesse de Lesdiguières « grand-mère à 28 ans » (Un oranger – Le fruit n’y détruit pas la fleur), le Grand Condé (Une épée –Pour le roi souvent, pour la patrie toujours ! [traduit du latin]), Mme de Sévigné (Une hirondelle – Le froid me chasse), de Ninon de Lenclos (Une girouette entre les quatre vents – Je ne varie point quand ils ne changent pas), Mme de Genlis (Une noisette – Aimée de l’enfance), Mme Tallien (Une rose – Le méchant n’y voit que l’épine), etc. On joint une lettre autographe signée « M. C. », écrite depuis la prison de Montpellier, adressée à un historien qu’elle félicite pour son dernier ouvrage et auquel elle demande des livres.  
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PAUL MAHALIN  LAS
PAUL MAHALIN LAS
Paul MAHALIN   - Emile Blondet dit [ Epinal   1838 - 1899] -   Ecrivain populaire   - Il écrivit un grand nombre de suites de romans d' Alexandre Dumas   :   Le Fils de Porthos ,   Le Filleul d'Aramis ,   Mademoiselle Monte-Cristo   etc. Lettre écrite et signée de sa main, 1 page in-8, 22 juillet   1886 , à un "cher confrère" " Le Fils de Porthos   ne peut pas être joué au   Châtelet   par la raison fort simple que le Châtelet me l'a rendu, avec toute liberté d'action, au mois de février dernier ; que je l'ai présenté à l' Ambigu   et que j'ai tout lieu d'espérer qu'il y passera dans le courant de la prochaine saison. Je l'ai dit à   M. Floury   [ Joseph Antoine Floury, le directeur du Théâtre du Châtelet ], je l'ai répété à son gendre, et   je ne saurais admettre que ces messieurs disposent sans mon consentement de la pièce que j'ai tirée de mon roman . Cette détermination n'a rien qui vous soit personnel. J'aurais été très sincèrement heureux que vous voulussiez bien vous occuper du   Fils de Porthos   à l'époque - déjà lointaine - où nous en parlâmes tous les deux. Mais votre silence absolu à cet endroit pendant près de cinq ans me permettait certainement de croire - et tout le monde sera de mon avis - que vous aviez renoncé à toute idée de collaboration. Dans tous les cas, s'il vous plait que nous échangions des explications nécessaires, j'aurai le plaisir de passer chez vous après demain samedi dans la matinée. Si vous n'étiez pas disponible, prière de m'en informer par un mot. Veuillez, Monsieur et cher confrère, agréer l'assurance de mes meilleurs sentiments "
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Alexandre DUMAS fils  LAS à Joseph AUTRAN
Alexandre DUMAS fils LAS à Joseph AUTRAN
Alexandre DUMAS fils (1824-1895). Romancier & Dramaturge. Auteur de LA DAME AUX CAMELIAS ... Long billet autographe signé (1845) au poète Joseph Autran (1813-1877) Amicale lettre de jeunesse à son ami Autran. "  Mon cher Autran.  Je reçois votre bonne et toujours spirituelle lettre au beau milieu d'un volume que je fais et que je voudrais bien lire, quand le volume sera terminé. Je pars et fais passer 15 bons jours à Marseille avec vous. Figurez vous mon cher que depuis que cette canaille de Phébus se me à rouler son char du côté de Paris, j'ai une envie effroyable de revoir votre Phocée, avant donc que Méry revienne, je reviendrai, moi, avec un de mes amis et nous irions encore cher Courty.    Le jour où vous recevrez cette lettre, il y aura juste un an que je serai arrivé à Marseille et que je serai allé le soir vous voir diner et manger des oranges avec vous. Nous irons en ./. Corse, à Alger et je reviens à Paris emportant des souvenirs de vous, c'est à dire du bonheur pour toute une autre année. Je suis bien un peu amoureux dans ce moment ci mais cela ne fait rien et s'il n'y a que cet obstacle. J'en serai quitte pour emmener l'obstacle avec moi. Comprenez.    Le père que j'ai me doit deux mille cent francs. Dans 15 jours il me devra deux mille francs de plus. Je paie mes dettes qui montent à mille francs et je vais ------- Marseille de ce qui me reste - et ------ mon vieil ami - mais cela est une chose certaine et le ------ que je vous aurai indiqué vous me verrez ------- chez vous. J'y r------- encore quelque débutante et je la ramène à Paris.    Adieu, cher et excellent ami. Moins je vous écris, plus je travaille et plutôt je pars.    D'ici quelques jours, un de mes ./.    amis vous portera une lettre de moi que je lui ai donnée hier. ---- --- d'un Procureur General, tâchez de m'être agréable en lui ouvrant le cercle si c'est possible. Il est bien entendu que c'est un bon loyal et spirituel garçon.    Mille amitiés à l'amie du Prado. Dans un mois je lui jouerai la dernière pensée de ------. j'aurai un plaisir énorme à la revoir bien portant, elle que j'ai quitter si malade.    Bien à vous de coeur. A. Dumas fils    Mes amitiés à ce vieux Larguier et à tout le monde. Mery va bien. Vous savez l'histoire de ce pauvre Dujarrier. Paris a été contrarié trois jours." Bon état. Ecriture claire et bien lisible à part quelques mots. Pliures d'usage. Dimensions : 14 x 22 cm environ, le double déplié. Avec l'enveloppe d'expédition adressée à Joseph Autran.  
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Mélanie WALDOR   LAS
Mélanie WALDOR LAS
Mélanie WALDOR (1796-1871). Femme de lettres. Poètesse & Romancière. Maitresse Alexandre DUMAS. Billet autographe signé à Madame Romey. "   Je voulais aller vous voir tous ces jours ci, Madame et amie, Je ne l'ai pas pu. Comment va votre cher malade ? Ce beau temps a du le guérir. Faites m'en savoir des nouvelles.      J'ai par extra, Elisa ce soir, et si vous pouviez venir, quel bonheur ; sans toilette aucune. Tachez si faire se peut.      Je vous embrasse ainsi qu'Octave.      Mille amitiés à Mr Romey votre affectionnée    M.W. Mercredi matin." Bon état. Ecriture claire et bien lisible. Dimensions : 10 x 15 cm environ, le double déplié. " Mélanie Waldor, née le 29 juin 1796 à Nantes et morte le 14 octobre 1871 à Paris, est une femme de lettres française, à la fois romancière, poète et dramaturge. Elle est la fille de l'avocat et érudit Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave. [...] En 1827, elle devient la maîtresse d'Alexandre Dumas, sur lequel elle exerce une certaine influence ; [...]. Le grand romancier et dramaturge s'est inspiré de sa liaison avec Mélanie pour écrire Antony pièce qui obtint alors une centaine de représentations. Épouse de François-Joseph Waldor, un officier d'origine belge, Mélanie Waldor logeait seule avec ses parents, rue Vaugirard, à Paris, dans un petit hôtel ancien, siège de la collection paternelle de livres, manuscrits et autographes et où elle tenait un salon littéraire. Dumas y fera la lecture de son drame Henri III et sa Cour. Selon André Maurois (Les trois Dumas, Hachette), Mélanie Waldor était frêle, jolie avec des yeux caressants et des mines pudiques qui affolaient Dumas. Sa nouvelle conquête devint, vers 1828, la souveraine de son appartement, au 24, rue de l'Université à Paris où l'on rencontrait quelques fidèles comme Adolphe de Leuven, un suédois francisé; Delphine Gay, Honoré de Balzac, Alphonse Daudet, Virginie Ancelot, Victor Hugo, Alfred de Vigny, l'auteur-voyageur et historien Jean-Ferdinand Denis, le député, poète et auteur Louis Belmontet ainsi que l'auteur dramatique et poète Étienne Casimir Hippolyte Cordelier-Delanoue. C'est Mélanie Waldor qui introduisit Dumas auprès du cercle des romantiques habitués du salon de Charles Nodier à l'Arsenal.
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Auguste Maquet  LAS (proces Dumas)
Auguste Maquet LAS (proces Dumas)
Auguste Maquet. Lettre autographe signée, 3 pages in-8. Sainte Mesme près Dourdan (Seine et Oise), 14 mars 1869. Lettre à un ami surtout intéressante pour son long post scriptum, dans lequel Maquet évoque la fin du procès qui l'oppose à Alexandre Dumas : " J'ai gagné mon procès Dumas c'est à dire Allou a gagné mon procès. En trois mots, en trois minutes - sans délibéré ni remise. J'ai appris cela par les journaux, pour ainsi dire car la lettre de mon avoué - trois jours de retard - m'est parvenue avec les articles inintelligents et inintelligibles de MM. de la presse. Enfin j'ai gagné. Remerciements à mes bons conseillers." Il s'agit du procès intenté par Dumas à Maquet à la suite de la chute du Théâtre-Historique. Dans Histoire d'une collaboration Alexandre Dumas et auguste Maquet : documents inédits, Gustave Simon rapporte : « Alors survint la catastrophe, la faillite du Théâtre Historique en 1851, faillite dont Maquet  devait subir le terrible contre coup, car, ainsi  que l'écrit Maquet dans une note qu'il a remise à son avocat, M. Allou, lors d'un procès que Dumas lui intentait en 1869 et qu'il a perdu : « Le traité de 1848 qui assurait à Maquet  140 000 francs de prix principal, 6,000 francs de  billets par an pendant la durée du privilège (douze ans), la représentation de trois grands  ouvrages par an pendant douze ans, total,  trente-six grands drames ; total en argent,  400,000 francs au moins ; ainsi ce traité, seule  ressource de Maquet, seule compensation donnée à ses immenses travaux, à ses immenses sacrifices, la faillite de Dumas l'anéantissait. Maquet voyait s'engouffrer toute sa fortune dans cet abîme où déjà s'était engloutie et absorbée la gloire de ses travaux. »
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1826 MAISON DU ROI LETTRE vicomte de La Rochefoucauld DUC DE DOUDEAUVILLE
1826 MAISON DU ROI LETTRE vicomte de La Rochefoucauld DUC DE DOUDEAUVILLE
Ambroise-Polycarpe, vicomte de La Rochefoucauld (Paris, 2 avril 1765 – Château de Montmirail (Marne), 2 juin 1841), 1er duc de Doudeauville, est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles. Officier supérieur, gouverneur et grand-bailli d'épée de la ville de Chartres à l'époque de la Révolution française, ce fut en sa qualité de grand-bailli qu'il présida, en 1789, l'assemblée de ce bailliage lors de l'élection des députés aux États généraux. Il émigra et se livra à une suite de voyages d'études dans divers pays de l'Europe. Rentré en France sous le Consulat (1800[3]), il se tint à l'écart de la politique, et, malgré les avances de Napoléon Ier, n'accepta de lui que les fonctions de membre du conseil général de la Marne[1]. Lors du rétablissement du trône des Bourbons, le duc de Doudeauville fut nommé par S.A.R. Monsieur, lieutenant-général du royaume (futur Charles X de France), commissaire extraordinaire du Roi dans la 2e division militaire (Mézières), le 22 avril 1814. Louis XVIII le nomma, le 4 juin suivant, à la Chambre des pairs, avec institution de pairie au titre ducal dont il était revêtu comme grand d'Espagne, et, le 13 août de la même année, il fut créé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. M. de La Rochefoucauld y siégea parmi les plus ardents royalistesCharles X le nomma ministre-secrétaire-d'État au département de la Maison du roi en remplacement du maréchal de Lauriston : il conserva ce ministère jusqu’au 2 mai 1827[1]. Un des principaux actes de son passage aux affaires fut l'acquisition, pour le domaine royal, de la terre de Grignon et l'établissement sur cette terre de l'Institution royale agronomique de Grignon, connue aujourd'hui sous le nom d'École d'agriculture de Grignon. Lettre de une page in 4 sur papier a en-tete du Ministére de la maison du Roi   paris 8 avril 1826 Le ministre de la maison du roi   mr de duc de Doudeauville  répond a une demande de pension  a madame la générale LECOURBE signature   le ministre   secrétaire d'état de la maison du roi  DUC DE DOUDEAUVILLE lettre défraichie   
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Alexandre Soumet LAS
Alexandre Soumet LAS
provence 1817 Lettre Alexandre Soumet poète et dramaturge ami de Lamartine Louis-Antoine-Alexandre Soumet est un poète et dramaturge français né à Castelnaudary (Aude) le 8 février 1786[2] et mort le 30 mars 1845 à Paris. Poète doué, il écrit des vers en l'honneur de Napoléon Ier qui lui valent d'être nommé auditeur au Conseil d'État en 1810. Il devient populaire en 1814 grâce à une élégie touchante, La Pauvre Fille. Puis, en 1815, l'Académie française couronne deux de ses poèmes : La Découverte de la vaccine et Les Derniers moments de Bayard. Il est élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1819. Soumet célèbre la Restauration et est nommé bibliothécaire du roi à Saint-Cloud. En 1822, il donne avec succès deux tragédies, Clytemnestre et Saul. Fort de ces succès, il est élu à l'Académie française le 29 juillet 1824 en remplacement d’Étienne Aignan contre Alphonse de Lamartine et Casimir Delavigne. Cléopâtre (1824) et Jeanne d'Arc (1825) sont également bien accueillies. Elisabeth de France (1828), librement adaptée du Don Carlos de Schiller, contribue à faire connaître le poète allemand en France. Il reproche d'ailleurs à Madame de Staël de ne lui avoir consacré qu'une place trop discrète dans son De l'Allemagne. Après la Révolution de 1830, Soumet se rallie à la monarchie de Juillet. Il est nommé bibliothécaire du roi Louis-Philippe Ier au château de Compiègne. En 1831, sa pièce Norma ou l'infanticide triomphe à l'Odéon, en partie grâce à l'interprétation de Mademoiselle George ; elle sert ensuite de base au livret du célèbre opéra de Vincenzo Bell lettre autographe  de 2 pages in 12   de mars  1817 adressée a son ami  le baron de lamothe  a carcassonne   lettre au sujet d'un pret de livres  de science naturelle   réclamé par mr le baron  et de souvenirs de leur vieille  amitiée, il lui dit d'espere le rejoindre a carcassonne car il y a de l'agitation a Toulon   etc etc lettre et signature parfaite   
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A.Maquet  3 LAS
A.Maquet 3 LAS
Lot de 3 LAS d''August Maquet la premiere de 4 pages in 16  concerne la mort de son ami  Jaley et de sa douleur de perdre un grand ami! la seconde est adressée a un son ami et confrere Fiorentino  ( Pier Angelo Fiorentino  etait  lui aussi Collaborateur de Alexandre Dumas , selon une tradition très répandue, était le véritable auteur de plusieurs ouvrages signés par l'écrivain français, dont Le Comte de Monte Cristo  .  a qui il demande un  rendez vous pour " parlez d'une affaire relative a la commission des auteurs dramatiques "  !! la troisieme et derniere avec 2 pages   est adressée a un ami   a qui il donne son adresse pres de chatou   ainsi que tout les details  du trajet pour le rejoindre "ou la cotelette litteraire vous attend !!  AUGUSTE MAQUET L'indispensable «nègre» d'A.Dumas Le principal des nombreux collaborateurs de Dumas, Auguste Maquet (1813-1886) a été souvent utilisé par les ennemis de l'écrivain pour appuyer la thèse selon laquelle « Dumas n'écrivait pas ses livres ». Le fait est que Maquet a joué un rôle important dans la rédaction des principaux chefs d'œuvre de Dumas, depuis la série des Mousquetaires jusqu'à celle de La Reine Margot, en passant par Monte-Cristo. Il n'en demeure pas moins que son rôle apparaît clairement circonscrit : après une élaboration conjointe du plan d'un roman, Maquet se chargeait des recherches historiques nécessaires et rédigeait un premier jet, à partir duquel Dumas écrivait ensuite le texte que l'on connaît. Les Trois Mousquetaires, Les Quarante-Cinq, Le Comte de Monte-Cristo, Le Vicomte de Bragelonne entre autres sont nés de cette association. Les deux hommes travailleront douze années ensemble (de 1839 à 1851), Maquet fournissant à Dumas canevas, rédaction de premier jet et documentation historique […]Après des années de collaboration fructueuse, la relation des deux hommes s'acheva sur un procès, en raison des sommes dues par Dumas à Maquet. Les œuvres propres de ce dernier ne sont pas passées à la postérité  
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Amedee Achard 2 documents autographes
Amedee Achard 2 documents autographes
AMÉDÉE ACHARD (ROMANCIER... 1814-1875) - Ensemble de 2 documents autographes Document 1 : Lettre autographe signée "Amédée Achart",1 page 1/4 in-folio ; 18-8-69 Amédée Achart dit regretter n'être pas chez lui quand son correspondant s'y est présenté... Document 2 : Lettre autographe signée "Amédée Achard",1 page in-8 Amédée Achard demande à son correspondant de mettre à sa disposition deux places pour une représentation.  Louis Amédée Eugène Achard, né à Marseille le 22 avril 1814 et mort à Paris le 25 mars 1875, est un romancier et auteur dramatique français. Après un court séjour près d’Alger, où il dirige une ferme, puis à Toulouse, où il est employé au cabinet du préfet, il est journaliste à Marseille au Sémaphore pour lequel il écrit nombre d’articles, billets et chroniques. Arrivé à Paris, il collabore au Vert-Vert, puis à L’Entracte, au Charivari et à L’Époque, écrivant à la fois pour lui-même et pour ses collègues journalistes en panne d’inspiration. Il collabore ensuite au journal satirique Le Pamphlet. Il provoque en duel un dénommé Fiorentino qui l’avait diffamé. Au cours de ce duel, il est gravement blessé. Encore convalescent, il part en Italie avec l’armée française pour couvrir la guerre pour le Journal des débats. Achard écrit énormément. En plus de son activité de journaliste, il trouve le temps d’écrire une quinzaine de pièces de théâtre et une quarantaine de romans, parmi lesquels de nombreux romans de cape et d’épée. On lui prête à tort la paternité de cette expression, que Ponson du Terrail avait employée avant lui, mais son roman intitulé La Cape et l’Épée, paru en 1875, en fait un des pères du genre. Il était admiré en cela par Alexandre Dumas. Amédée Achard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (85e division) : le monument funéraire, élevé à sa mémoire par la Société des gens de lettres et la Société des Auteurs dramatiques, est orné d’un médaillon du au sculpteur Louis-Charles Janson.
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Charles Kean  LAS
Charles Kean LAS
Charles John Kean (1811-1868), actor manager  was born at Waterford, Ireland, the son of the actor Edmund Kean. After preparatory education at Worplesdon and at Greenford, near Harrow, he was sent to Eton College, where he remained three years. In 1827, he was offered a cadetship in the East India Company's service, which he was prepared to accept if his father would settle an income of £400 on his mother. The elder Kean refused to do this, and his son determined to become an actor. He made his first appearance at Drury Lane on 1 October 1827 as Norval in Home's Douglas, but his continued failure to achieve popularity led him to leave London in the spring of 1828 for the provinces. At Glasgow, on 1 October in that year, father and son acted together in Arnold Payne's Brutus, the elder Kean in the title-part and his son as Titus. After a visit to the United States in 1830, where he was received with much favour, he appeared in 1833 at Covent Garden as "Sir Edmund Mortimer" in Colman's The Iron Chest, but his success was not pronounced enough to encourage him to remain in London, especially as he had already won a high position in the provinces. In January 1838, however, he returned to Drury Lane, and played Hamlet with a success which gave him a place among the principal tragedians of his time. He was married to the actress Ellen Tree (1805-1880) on 25 January 1842, and paid a second visit to America with her from 1845 to 1847. Returning to England, he entered on a successful engagement at the Haymarket Theatre, and in 1850, with Robert Keeley, became lessee of the Princess's Theatre, London. The most noteworthy feature of his management was a series of gorgeous Shakespearean revivals that aimed for "authenticity". Kean also mentored the young Ellen Terry in juvenile roles. Charles Kean was not a great tragic actor. He did all that could be done by the persevering cultivation of his powers, and in many ways manifested the possession of high intelligence and refined taste, but his defects of person and voice made it impossible for him to give a representation at all adequate of the varying and subtle emotions of pure tragedy. But in melodramatic parts such as the king in Dion Boucicault's adaptation of Casimir Delavigne's Louis XI, and Louis and Fabian dei Franchi in Boucicault's adaptation of Dumas's The Corsican Brothers, his success was complete. In 1854 the writer Charles Reade created a play The Courier of Lyons for Kean to appear in, which became one of the most popular plays of the Victorian era. From his "tour round the world" Kean returned in 1866 in broken health, and died in London on 22 January 1868 at the age of 57. He is buried at Horndean, Hampshire. Original autograph letter to Ellis dated 'Wednesday'. Letter difficult to read but starts like this: "After the farce is read see that parts are compared. Take care of the scenes to-night ...” with more details. Letter closed and signed by C Kean 1 horizontal & 1 vertical original mailing folds. A little creased, slight discolouration.  
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A.Delpit  LAS à Dumas fils
A.Delpit LAS à Dumas fils
Albert Delpit, romancier et auteur dramatique, ne a la Nouvelle-Orleans. LAS a Dumas fils, chateau de la Durandiere, 4p. i,-8. Il lui demande un conceil, sur un objet tres grave. Il s'engage d'honneur a suivre ce conseil. "Si Dieu vous a donne le genie qui disseque le cour humain, vous ne pouvez pas et vous ne devez pas garder ca pour vous". Né en 1849 à La Nouvelle-Orléans, Albert Delpit, comme son frère Édouard Delpit, est le fils d'un riche commerçant en tabac installé aux États-Unis. Jeune encore, il vient en France pour faire ses études à Paris et à Bordeaux. Il travaille d'abord pour des revues créées par Alexandre Dumas père, Le Mousquetaire et Le d’Artagnan, tout en commençant d'écrire ses premières œuvres. Volontaire, il participe à la guerre de 1870, d'où il tire un roman, L’Invasion (1870), et un conte en vers, Le Repentir, ou récit d'un curé de campagne (1873), récompensé par un prix de l'Académie française. Sa nationalité américaine le fait échapper à la mort lors de la Commune de Paris ; il est alors aide de camp de l'amiral Saisset qui tente une médiation. En 1883, un duel l'oppose à Alphonse Daudet, que Delpit accuse « d'avoir décarcassé le style de Chateaubriand, d'employer encore plus d'épithètes que l'auteur des Martyrs, d'imiter de trop près Dickens, de manquer complètement d'imagination et de ne pas savoir faire une pièce ». Il s'en sort avec une blessure à l'épaule gauche. Il est naturalisé Français en 1892.  
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Hippolyte Lucas  3 LAS
Hippolyte Lucas 3 LAS
LOT DE 3 LAS d'Hippolyte Lucas lettres de une page in 12  la premiere est adressée a un certain  Mondidier  au sujet de mr cordier "qui a fait jouer autrefois une piece au theatre baumarchais qui est un ami et collegue  etc etc une autre  est une invitation de son ami Cordier pour profiter d'une place  pour l'opera  "pour comparer la jeanne d'arc de mermet  et celle de notre ami vi....(illisible)   etc Hippolyte Julien Joseph Lucas (20 decembre 1807, Rennes - 16 novembre 1878, Paris), est un ecrivain francais. Il est le fils de Joseph Lucas, avoue a  la cour d'appel et de Jeanne Gay. Ecrivain, critique, Hippolyte Lucas est un temps bibliothecaire a  la bibliothe que de l'Arsenal. Il a notamment collabore comme critique a  Charivari. Il est notamment l'auteur du livret de La bouquetire, opera en un acte d'Adolphe Adam, joue pour la premiere fois a  l'Academie royale de musique, a  Paris, le 31 mai 1847. Un buste de Daumier intitule a « L'Homme a  tete plate a» le represente sous des traits caricaturaux. Son fils, Leo Lucas, a offert en 1911 les manuscrits de son pere a  la bibliotheque municipale de Rennes, avant de leguer sa bibliotheque et un ensemble de coupures de presse, a  sa mort, en 1924. Ce fonds est constitue des manuscrits litteraires d'Hippolyte Lucas, ainsi que d'autres documents ecrits et iconographiques, dont treize volumes relies de la correspondance qu'Hippolyte Lucas entretenait avec des artistes et des musiciens, des textes et partitions d'operas, d'operas-comiques et de comedies et des photographies d'auteurs dramatiques, d'acteurs, d'actrices et de danseuses de la periode 1852-1875  
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Amédée Achard LAS
Amédée Achard LAS
LAS Amédée Achard Marseille Sémaphore Fiorentino Alexandre Dumas L.A.S Charivari Extrait : "voici mon cher Monsieur les quelques lignes que vous m'avez demandées sur le livre de M. votre frère. (........)" 1 page, bon état de conservation, quelques légères pliures Louis Amédée Eugène Achard, né à Marseille le 22 avril 1814 et mort à Paris le 25 mars 1875, est un romancier et auteur dramatique français Après un court séjour près d’Alger, où il dirige une ferme, puis à Toulouse, où il est employé au cabinet du préfet, il est journaliste à Marseille au Sémaphore pour lequel il écrit nombre d’articles, billets et chroniques. Arrivé à Paris, il collabore au Vert-Vert, puis à L’Entracte, au Charivari et à L’Époque, écrivant à la fois pour lui-même et pour ses collègues journalistes en panne d’inspiration. Il collabore ensuite au journal satirique Le Pamphlet. Il provoque en duel un dénommé Fiorentino qui l’avait diffamé. Au cours de ce duel, il est gravement blessé. Encore convalescent, il part en Italie avec l’armée française pour couvrir la guerre pour le Journal des débats. Achard écrit énormément. En plus de son activité de journaliste, il trouve le temps d’écrire une quinzaine de pièces de théâtre et une quarantaine de romans, parmi lesquels de nombreux romans de cape et d’épée. On lui prête à tort la paternité de cette expression, que Ponson du Terrail avait employée avant lui, mais son roman intitulé La Cape et l’Épée, paru en 1875, en fait un des pères du genre. Il était admiré en cela par Alexandre Dumas. Amédée Achard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (85e division).      
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Аlbert Delpit   LAS
Аlbert Delpit LAS
LAS, 11 x 18 cm, le double déplié Аlbert DELPIT (1849-1893) Romancier et auteur dramatique. Secrétaire d'Alexandre DUMAS père. Billet autogr. signé. A propos d'un article sur Zola. "Jeudi soir. Mon cher ami, Je souffrais d'un ---- ---- ----- ! qui me donnait de la fièvre. Dans ces conditions, je n'avais pas le coeur à travailler. Cependant, j'estime que l'article sur Zola ne doit pas attendre plus longtemps ; je vais donc le détacher du feuilleton, et vous l'envoyer, après l'avoir copié à part. On vient de me donner un coup de bistouri ; ne pouvant sortir ce soir, je vais m'éviter ce petit Ayez l'obligeance de m'envoyer la lettre venue de Lyon : Paris Vintimille, par Genève et Chambéry. Je dis envoyer moi la lettre parce que je la porterai moi même ; ------ --------, je suis ----- ------ M. Herbert, le -------- général, et il me -------- --- ---------, c-à-dire des ----- -----------. Mille amitiés. Albert Delpit." "Albert Delpit, né à la Nouvelle-Orléans le 30 janvier 1849 et mort à Paris le 5 janvier 1893, est un romancier et auteur dramatique français. Né en 1849 à la Nouvelle-Orléans, Albert Delpit, comme son frère Édouard Delpit, est le fils d'un riche commerçant en tabac installé aux États-Unis. Jeune encore, il vient en France pour faire ses études à Paris et à Bordeaux. Il travaille d'abord pour des revues créées par Alexandre Dumas père, Le Mousquetaire et Le d’Artagnan, tout en commençant d'écrire ses premières œuvres. Volontaire, il participe à la guerre de 1870, d'où il tire un roman, L’Invasion (1870), et un conte en vers, Le Repentir, ou récit d'un curé de campagne (1873), récompensé par un prix de l'Académie française. Sa nationalité américaine le fait échapper à la mort lors de la Commune de Paris ; il est alors aide de camp de l'amiral Saisset qui tente une médiation1. En 1883, un duel l'oppose à Alphonse Daudet, que Delpit accuse « d'avoir décarcassé le style de Chateaubriand, d'employer encore plus d'épithètes que l'auteur des Martyrs, d'imiter de trop près Dickens, de manquer complètement d'imagination et de ne pas savoir faire une pièce »2. Il s'en sort avec une blessure à l'épaule gauche. Il est naturalisé Français en 1892. Source Wikipedia.fr" Il dut à sa nationalité américaine (il ne fut naturalisé qu'en 1892) d'échapper au peloton d'exécution des communards. Il collabora avec A. Dumas père, dont il fut secrétaire, et publia poèmes (l'Invasion, 1872) et romans (le Fils de Coralie, 1879 ; Thérésine, 1888). Son frère Édouard (La Nouvelle-Orléans 1844 – Paris 1911), sous-préfet de Nérac (1873), se consacra à la poésie (les Mosaïques, 1871), au théâtre (Constantin, 1877) et au roman (Chaîne brisée, 1890).. Source Larousse.fr"
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Roger de Beauvoir Billet autographe signé M. Charpentier
Roger de Beauvoir Billet autographe signé M. Charpentier
Billet autographe signé M. Charpentier, libraire. "Votre article, mon cher Charpentier, est ------- d'hier au Vent-Vert, - je ne sais si vous avez lu les quelques lignes que j'y ai envoyées pour vous avant hier. A votre tour, envoyez moi au plus vite votre Alexandre. Vous êtes un plus grand conquérant que lui, puisque vous l'avez pris. A vous de coeur. Roger de Beauvoir." Billet en bon état. Ecriture claire et bien lisible à part 1 mot. Grande dimension : 12 x 18 cm environ, le double déplié. "Roger de Beauvoir (8 novembre 1806, Paris - 27 août 1866) était le nom de plume du romancier et dramaturge romantique français Eugène Auguste Roger de Bully (parfois nommé Edouard Roger de Bully). Son esprit, sa bonne apparence et son genre de vie aventureux le rendirent célèbre dans Paris, où il fut un ami d'Alexandre Dumas père. Disposant de ressources suffisantes, il épousa l'actrice et auteur Léocadie Doze en 1847 connue pour sa grande beauté, dont il se sépara judiciairement en 1850. Il fut emprisonné pendant trois mois et condamné à une amende de 500 francs pour un poème satirique, Mon Procs, écrit en 1849. Atteint de la goutte et presque privé de son mode de vie flamboyant, il passa les dernières années de sa vie, malheureux et confiné dans un fauteuil ; il mourut, à Paris. œuvres les plus connues comprennent Le Chevalier de Saint-Georges (1840), Les Œufs de Pâques (1856) et Le Pauvre Diable (réimprimé en 1871)  
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Roger de Beavoir (1806-1866)  LAS
Roger de Beavoir (1806-1866) LAS
Roger de BEAUVOIR (1806-1866) - Romancier. - Ami ALEXANDRE DUMAS. - LAS Roger DE BEAUVOIR (1809-1866). Romancier et dramaturge. Ami d'Alexandre DUMAS père. Billet autographe signé à l'éditeur François Buloz (1803-1877). En mauvais état de santé, ne peut se déplacer. "Mon cher Buloz, Me voici revenu de la campagne & dans un assez mauvais état de santé ! On me permet peu de sortir à cause de la chaleur. Seriez vous assez bon pour faire régler mon compte par Mr. Dupuis ? J'ai besoin d'aller à CHartres dans deux jours & cette petite somme me serait utile. Bien à vous & au premier soir un peu frais, j'irai vous prendre pour diner & causer longuement ensemble. R. de Beauvoir." Billet en bon état. Ecriture claire et bien lisible. Grande dimension : 13 x 20 cm environ, le double déplié. "Roger de Beauvoir (8 novembre 1806, Paris - 27 août 1866) était le nom de plume du romancier et dramaturge romantique français Eugène Auguste Roger de Bully (parfois nommé Edouard Roger de Bully). Son esprit, sa bonne apparence et son genre de vie aventureux le rendirent célèbre dans Paris, où il fut un ami d'Alexandre Dumas père. Disposant de ressources suffisantes, il épousa l'actrice et auteur Léocadie Doze en 1847 connue pour sa grande beauté, dont il se sépara judiciairement en 1850. Il fut emprisonné pendant trois mois et condamné à une amende de 500 francs pour un poème satirique, Mon Procs, écrit en 1849. Atteint de la goutte et presque privé de son mode de vie flamboyant, il passa les dernières années de sa vie, malheureux et confiné dans un fauteuil ; il mourut, à Paris. œuvres les plus connues comprennent Le Chevalier de Saint-Georges (1840), Les Œufs de Pâques (1856) et Le Pauvre Diable (réimprimé en 1871)  
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Comtesse Anastasie de Circourt (1808-1863)  LAS
Comtesse Anastasie de Circourt (1808-1863) LAS
Anastasie, Comtesse de Circourt (1808-1863). Femme de Lettres. Célèbre Salonnière & épistolière d'origine Russe. Billet autogr. signé à Madame Engelmann (épouse du relieur parisien) - 1862. Demande d'un ouvrage à faire relier. "16 février 1862. Ma chère Madame Egelmann, Je vous prie de me faire relier en plaquette ces précieuses pages, avec la lettre en tête ; & quelques feuilles de papier blanc, au commencement & à la fin ; il faut une demi reliure, avec dos rouge & le titre imprimé le long, pour qu'il soit le plus lisible possible. - Comme le tirage a été fait à un très petit nombre d'exemplaires, je vous recom- mande le ------ -- ----- avec grand soin vous le conviendrez. Mille remerciements d'avance Klustine, Comtesse de Circourt." Bon état. Ecriture claire et bien lisible à part 2 mots. Dimensions : 13 x 20 cm environ. "Anastasia, comtesse de Circourt, née Klustine en 1808 à Moscou et morte le 9 mars 1863 à Paris, est une salonnière et épistolière française d’origine russe. [...] Le salon d’Anastasie de Circourt qui se tenait soit à Paris, [...], fut, dès le commencement, l’un des rares endroits où les illustrations de tous les pays aimaient à se rencontrer. Anastasie de Circourt y admettait toutes les convictions sincères et jugeait les hommes par leur mérite [...]. Elle réussit à réunir côte à côte et retenir auprès d’elle des hommes et des femmes que séparaient des abîmes et qui n’avaient entre eux d’autres liens que son amitié. Mgr de Bonnechose et Vitet, Falloux et Munier, Dreux-Brézé et Mérimée, Ranke et Tocqueville, Cobden et Thiers, Prévost-Paradol et Drouyn de Lhuys, Sophie Swetchine et Mrs Austin, la comtesse de Pimodan et la duchesse Colonna, Lady Holland et Mme de Goyon, Cavour et les marquises du faubourg Saint-Germain, Eckstein, Cousin, Ticknor, Stanley, Prescott, Senior, de La Rive, Dolgorukov, Oliphant, Geffcken, Scherer, Parieu, Filangieri, Scialoja, toute une série d’illustres personnalités éloignées les uns des autres par la politique, la religion ou les préjugés, venant de tous les pays, professant les croyances et les opinions les plus diverses, trouvaient à côté de la chaise longue d’Anastasie de Circourt une occasion de se rapprocher qu’ils auraient vainement cherchée ailleurs. [...] [...] le soir du 18 août 1855, en approchant sa tête d’une bougie, elle mit le feu à sa coiffure et à ses cheveux. La brûlure au cou et aux épaules fut tellement grave, qu’elle en demeura infirme et à moitié paralysée pour le restant de ses jours, mais elle supporta avec une fermeté et une sérénité héroïques des souffrances vraiment indicibles en les dissimulant à ses amis et en continuant ses réceptions, soit à Paris, soit aux Bruyères, où elle se faisait transporter à chaque printemps  
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Anicet-Bourgeois
Anicet-Bourgeois
LAS par Auguste Anicyt-Bourgeois Adressée à un ami, concernant la Comédie de M. Ferret qu'il compte venir applaudir avec se femme ; il demande de lui réserver une bonne loge à cette occasion 1 page, bon état de conservation, initiales "AB" en haut à gauche et en relief.   Auguste Anicet dit Auguste Anicet-Bourgeois, né le 25 janvier 1806 à Paris et mort le 12 janvier 1870 à Pau, est un auteur dramatique français Auguste Anicet-Bourgeois a contribué à l'écriture de près de 200 pièces de théâtre, sans que la nature de ses contributions soit toujours évidente à déterminer. À l'époque où il écrivait, le théâtre et la littérature étaient étroitement liés ; rares étaient les œuvres littéraires ne connaissant pas une adaptation théâtrale, et l'on cherchait beaucoup d'écrivains capables de travailler à la commande, et très rapidement. On peut ainsi voir apparaître le nom d'Anicet-Bourgeois au crédit de cinq à dix pièces de théâtre par an. La première œuvre qui portera son nom sera L'Ami et le mari, ou le Nouvel Amphitryon, un vaudeville en 1 acte, de 1825. L'auteur a alors 19 ans. Il collaborera notamment avec Alexandre Dumas (Térésa, Angèle, Le Mari de la Veuve, La Vénitienne), sans que son nom figure toujours sur le livret, ainsi qu'avec Dumanoir, De Mallian, Victor Ducange, Francis Cornue, Édouard Simon Lockroy, Edouard Brisebarre, Michel Masson et Paul Féval. Les éléments de sa biographie sont peu connus, et il est absent de la plupart des dictionnaires et encyclopédies consacrés à la littérature, comme probablement bon nombre de plumitifs de l'époque. Il fut cependant décoré Chevalier de la Légion d'honneur par un décret de 1849, faisant suite à une demande de son épouse Anaïs (le 20 juillet 1865) et à la recommandation de Pongerville de l'Académie française (le 29 juillet 1862). Grâce aux archives généalogiques de la famille de Vassoigne, on connaît l'identité de son épouse : Anaïs Clémentine Mélanie Gatte de Rocmont, et de leur fille : Anaïs Stéphanie Bourgeois (épouse en 1866 de Elie Jean marquis de Vassoigne, grand officier de la Légion d'honneur et commandant en 1870 de la Division Bleue.) D'ailleurs, parmi les œuvres qui ne sont créditées qu'à Auguste Anicet-Bourgeois, sans autre collaborateur, on trouve deux chants militaires : Le Chant des chasseurs de la 1e compagnie et du 2e bataillon de la 6e légion (dédié, par la compagnie, aux gardes nationales de Seine-et-Marne), Paris, 1831 L'Européenne : cantate nouvelle (dédiée au général Lafayette), Paris, 1831. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 4). On compte dans la bibliographie d'Anicet-Bourgeois une prépondérance de vaudevilles et de drames (près de quatre-vingt pièces pour chacune de ces catégories), avec une préférence pour le drame historique. Le reste de ses pièces est varié, passant du mélodrame à l'opéra-comique, de la Féerie au croquis militaire. Dans les plus notables, on citera : Vaudevilles Les Deux Diligences, comédie-vaudeville en 1 acte, Malaise Éditeur, Paris, 1832. Première donnée à l'Ambigu-Comique. Le Mari de la veuve, comédie-vaudeville en 1 acte et en prose, Librairie Théâtrale, Paris, 1851. En collaboration avec Durieu et Alexandre Dumas. Première donnée au Théâtre-Français le 4 avril 1832. La Savonnette impériale, comédie-vaudeville en 2 actes, Paris, 1835. En collaboration avec Dumanoir (1806-1865). Première donnée au Théâtre du Palais-Royal, le 23 novembre 1835. Le Portefeuille ou Deux familles d'Auguste Anicet-Bourgeois et Adolphe d'Ennery, Théâtre de la Porte Saint-Martin, 7 mars 1837 La Dame de Saint-Tropez d'Auguste Anicet-Bourgeois et Adolphe d'Ennery, Théâtre de la Porte Saint-Martin, 23 novembre 1844 Porthos à la recherche d'un équipement, comédie-vaudeville en 1 acte, Beck, Paris, 1845. En collaboration avec Dumanoir et Brisebarre. Première donnée au Théâtre du Vaudeville le 23 juin 1845. La Petite Fadette, comédie-vaudeville en 2 actes tirée du roman de George Sand, Michel Lévy frères, Paris, 1850. En collaboration avec Laffont. Première donnée aux Théâtre des Variétés le 20 avril 1850. Drames Robespierre, ou le 9 Thermidor, drame en 3 actes, et 9 tableaux. En collaboration avec Francis Cornue. Première donnée à l'Ambigu-Comique, le 16 décembre 1830. Les Chouans, ou Coblenz et Quiberon, drame en 3 actes, A. Leclaire, Paris, 1831. En collaboration avec Francis Cornue. Adaptation théâtrale de Les Chouans de Balzac. Première donnée aux Théâtre des Nouveautés, le 26 avril 1831. Périnet Leclerc, ou Paris en 1418, drame en prose, en 5 actes, 1832. En collaboration avec Lockroy. D'après Scènes historiques de Dumas. L'Impératrice et la Juive, drame en 5 actes, Marchant, Paris, 1834. En collaboration avec Lockroy. Première donnée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 22 juillet 1834. La Vénitienne, drame en 5 actes, J.-N. Barba, Paris, 1834. En collaboration avec Alexandre Dumas. Première donnée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 18 mars 1834. Karl, ou le Châtiment, drame en 4 actes, Paris: Marchant, 1835. En collaboration avec Joseph-Philippe Simon Lockroy. La Nonne sanglante, drame en 5 actes. En collaboration avec De Mallian. Première donnée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 17 février 1835. Nabuchodonosor, drame en 4 actes, Magasin théâtral, Paris, 1836. En collaboration avec Francis Cornue. Première donnée à l'Ambigu-Comique, le 17 octobre 1836. Dgenguiz-Khan ou La conquête de la Chine, drame en 3 actes, Marchant, Paris, 1838. En collaboration avec Ferdinand Laloue. Première donnée au théâtre du Cirque le 30 septembre 1837. Madeleine, drame en cinq actes, en collaboration avec Albert, représentée la première fois à Paris sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique le 7 janvier 1843, éditée à Bruxelles chez Lelong, 1843. Le Docteur noir d'Auguste Anicet-Bourgeois et Dumanoir, 30 juillet 1846 Nôtre-Dame des Anges, drame en 6 actes et 8 tableaux dont un prologue: Un Mariage en 1793, Michel Lévy Frères, Paris, 1848. Première donnée à l'Ambigu-Comique. Les Mystères de Londres, ou les Gentilshommes de la nuit, drame en 5 actes et 10 tableaux, Dondey-Dupré, Paris, 1849. En collaboration avec Paul Féval. Première donnée aux Variétés le 14 novembre 1848. La Sonnette du Diable, drame fantastique en 5 actes et 12 tableaux, avec prologue et épilogue, tiré des Mémoires du Diable de Frédéric Soulié, Michel Lévy frères, Paris, 1849. En collaboration avec Paul de Guerville. Première donnée à la Théâtre de la Gaîté le 18 septembre 1849. Les Sept Péchés capitaux, drame en 7 actes, dont un prologue, Michel Lévy Frères, 1850. Marianne, drame en 7 actes, Michel Lévy frères, Paris, 1851. Première donnée à l'Ambigu-Comique. Les Maréchaux de l'empire, drame en 5 actes et 15 tableaux, Paris, 1852.Première donnée au théâtre impérial du Cirque, le 12 avril 1856. La Fille des chiffonniers, drame en 5 actes et 8 tableaux, Michel Lévy frères, Paris, 1861. En collaboration avec Ferdinand Dugué. Première donnée à la Gaîté, Paris, 22 mars 1861. Marceau, ou Les Enfants de la République, drame en 5 actes et 10 tableaux, Michel Lévy frères, Paris, 1863. En collaboration avec Michel Masson. Première donnée à la Gaîté le 22 juin 1848[1]. Cadet-Roussel, drame en 7 actes dont un prologue en 2 actes. En collaboration avec Amédée Rolland et Jean Du Boys. Première donnée à l'Ambigu le 16 octobre 1862. Le Bossu, drame en 5 actes et 12 tableaux, Michel Lévy frères, Paris, 1862. En collaboration avec Paul Féval. Première donnée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin le 8 septembre 1862. La Bouquetière des innocents, drame historique à grand spectacle en 5 actes et 11 tableaux, Michel Lévy frères, Paris, 1862. En collaboration avec Ferdinand Dugué. Première donnée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin le 15 janvier 1862. Rocambole, drame en 5 actes et 7 tableaux, Michel Lévy frères, Paris, 1864. En collaboration avec Pierre-Alexis Ponson du Terrail et Ernest Blum. Première donnée à l'Ambigu-Comique, le 26 août 1864. Le Muet, drame en 6 actes, Michel Lévy frères, Paris, 1894. En collaboration avec Michel Masson. Mélodrames Gustave, ou le Napolitain, mélodrame en 3 actes, Paris. En collaboration avec Benjamin Antier. Première donnée au Théâtre de la Gaîté, le 4 octobre 1825. Sept heures ou Charlotte Corday, mélodrame en 3 actes de Victor Ducange et Auguste Anicet-Bourgeois, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 23 mars 1829 Macbeth, mélodrame en 5 actes avec un prologue, imitation libre de Shakespeare, Quoy, Paris, 1829. En collaboration avec Victor Ducange. Première donnée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 9 novembre 1829 Atar-Gull, mélodrame en 3 actes et 6 tableaux, imité du roman de M. Eugène Sue, Marchant, Paris, 1832. En collaboration avec Michel Masson. Première donnée à l'Ambigu le 26 avril 1832  
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Eugène de Mirecourt LAS à Paul Féval.
Eugène de Mirecourt LAS à Paul Féval.
Eugène de Mirecourt (1812-1880) Littérateur. - Homme de Lettres. Principal détracteur d'Alexandre DUMAS. Missive autographe signée (1866) à Paul Féval. A cours d'argent, demande une avance sur salaire. "Paris 14 aout 1866. A Monsieur Paul Féval, Président de la Société des Gens de Lettres. Monsieur et cher Président, Retenu à Paris depuis un mois par un malheur de famille qui a épuisé mes faibles ressources, et ne pouvant toucher aux fonds de la souscription organisée pour mes œuvres nouvelles, parce qu'ils sont absolument nécessaires à mon imprimeur, je vous prie de vouloir bien m'accorder à titre d'avance, une somme de deux cents francs. Agréez, Monsieur et cher Président, l'assurance de mes sentiments les plus dévoués et les plus affectueux. Eugène de Mirecourt." Bon état.  Un coin avec pliures. Ecriture claire et bien lisible. Dimensions : 20 x 26 cm environ, le double déplié. Charles Jean-Baptiste Jacquot, dit Eugène de Mirecourt, né le 19 novembre 1812 à Mirecourt et mort le 13 février 1880 à Paris ou à Ploërmel, est un journaliste et écrivain français. Principal détracteur d’Alexandre Dumas, il contribua à animer la vie littéraire française de la seconde moitié du XIXe siècle. [...] Il avait publié quelques nouvelles lorsqu’il fit paraître avec Leupol un ouvrage en trois volumes, la Lorraine (Nancy, 1839-1840), qui donna à son nom une certaine notoriété. Ce fut alors qu’il entreprit de faire connaître les nombreuses collaborations dont s’était servi Alexandre Dumas dans la série de romans publiés sous ce nom, avec son pamphlet Fabrique de Romans : Maison Alexandre Dumas & Cie, fabrique de romans (1845), où il dénonce le fait que l’œuvre de Dumas était écrite par d’autres et contribue ainsi à faire connaître l’acception figurée du mot « nègre ». S’étant attaqué, dans cet ouvrage, plus souvent à la vie privée de Dumas qu’à sa vie littéraire, ce dernier porta plainte et Eugène de Mirecourt fut condamné à six mois de prison et à une amende. Il publia ensuite plusieurs romans, et fit avec Fournier un drame, Mme de Tencin, qui fut joué au Français. Sa brochure contre Alexandre Dumas lui avait inspiré l’idée de passer en revue, dans des publications analogues, toutes les célébrités de l’époque : en 1854, il commença la Galerie des Contemporains, qui souleva contre lui toute la presse. Cette galerie, dans laquelle il couvre de ridicule plusieurs grandes réputations, eut un succès momentané, auquel ne nuisirent ni les disputes sans nombre, ni l’éclat des procès soulevés contre l’auteur par La Mennais, George Sand, Jules Janin, Pierre-Joseph Proudhon, Émile de Girardin, Louis Veuillot, Millaud, etc. La Galerie des Contemporains terminée en 1857, Mirecourt fonda alors le journal les Contemporains, qui paraissait toutes les semaines et contenait dans chaque numéro un article biographique. Ce journal, dans lequel il donna pleine carrière à son humeur mordante, souleva d’aussi vives disputes et d’aussi nombreux procès dans lesquels les tribunaux se montrèrent toujours sévères à son égard. Après une série de condamnations, les Contemporains tombèrent dans l’oubli. "
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Xavier de Montepin (1823-1902)   LAS
Xavier de Montepin (1823-1902) LAS
Xavier de MONTEPIN (1823-1902) - écrivain - feuilletoniste. - LAS Littérateur. - Homme de Lettres. Feuilletoniste. Auteur de La Porteuse de Pain.  Billet autographe signé (1877). Demande de publicité aux Echos pour sa nouvelle Sa Majesté l'Argent.  "Jeudi 29 novembre 1877. Cher Ami, Je vous porterai demain le second et dernier volume de Sa Majesté l'Argent. Vous me ferez un plaisir considérable en mettant ce soir aux Echos ces trois lignes : ' La librairie Dentu met en vente aujourd'hui le dernier volume du roman de notre collaborateur Xavier de Montepin : Sa Majesté l'Argent.' Merci cher Ami, et de tout coeur à vous. X. de Montepin." Bon état. Ecriture claire et bien lisible. Dimensions : 10 x 13 cm environ, le double déplié. " Xavier, comte de Montépin, né à Apremont (Haute-Saône) le 10 mars 1823 et mort à Paris le 30 avril 1902, est un romancier populaire français. Auteur de romans-feuilletons et de drames populaires, il s'illustra dans le feuilleton. Il est notamment l'auteur de l'un des best-sellers du XIXe siècle, La Porteuse de pain, paru de 1884 à 1889, qui a été adaptée successivement au théâtre, au cinéma et à la télévision. Le Médecin des pauvres, paru en feuilleton de janvier à mai 1861 dans le journal illustré Les Veillées parisiennes, fut un plagiat d'un roman historique de Louis Jousserandot, un avocat républicain. Jousserandot et Montépin s'assignèrent mutuellement en justice. Le procès eut lieu en janvier 1863. Les deux plaignants furent renvoyés dos à dos et condamnés tous deux aux dépens. Mais la défaite fut bien du côté de Jousserandot, l'ancien proscrit républicain qui avait bien peu de chances de gagner face au riche et célèbre Xavier de Montépin, adulé des lecteurs et politiquement proche du pouvoir impérial en place. Les Filles de plâtre, paru en 1855, fit également scandale et valut à Montépin une condamnation à trois mois d'emprisonnement et 500 francs d'amende en 1856.
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